Victorieux pour son premier match européen sur le banc du RC Lens, Will Still a découvert l’Europe et a vécu de multiples émotions contre le Panathinaïkos. Voyez plus tôt : une ambiance folle, un premier but rapide, un carton rouge, un deuxième but en infériorité numérique, une réduction du score, la main de Khusanov dans la surface finalement annulée…

Will Still et ses frères se souviendront de ce jeudi 22 août 2024. Pas seulement parce qu’il s’agissait de leur grande première pour un match européen, mais bien parce que le match a donné de sacrées émotions. « C’est incroyable. Tu fais genre que tu maîtrises tout, mais tu maîtrises pas grand-chose au final. C’est pour ça que je suis venu ici, c’est pour ça qu’on fait ce métier. Ça procure des émotions, un sentiment inégalable en dehors du foot. Même à 10 tu as l’impression de jouer à 13 ou 14 tellement ça pousse. Ça te maintient dans le truc. C’est tout un club qui a gagné ce soir », tente de résumer l’entraîneur belge.

Envie, excitation, chair de poule…

Malgré l’enjeu, malgré l’adversaire, le coach a voulu marquer les esprits lors de cette rencontre : « Je voulais être proactif, qu’on aille les chercher et on l’a montré sur les premières minutes. On ne veut pas regarder l’adversaire jouer même si forcément ce soir, ça a dû être le cas. Il y avait pas mal d’excitation, d’anticipation parce que j’étais déjà venu ici comme supporter ou spectateur, et tu as envie de participer au truc, de sentir le stade derrière toi. Il y avait une certaine excitation quand le match approchait. La journée à l’hôtel a été très longue. »

Et puis il y a l’entrée dans l’arène ! Celle qui fait un peu perdre pied. Un moment partagé en famille chez les Still : « Quand tu es assis sur le banc au début du match, tu vois le tifo, je crois que c’est Ed’ (Ndlr. Edward Still, son frère) qui m’a dit : “Y a pire comme jeudi soir !” Ça donne la chair de poule même sur le banc. C’est pour ça qu’on est venu ici. La chance que j’aie, c’est de pouvoir le partager avec mes deux frères. »