Auteur de son premier but avec le RC Lens dès son premier match au Havre le 12 janvier (1-2, 17e journée de Ligue 1), Goduine Koyalipou a retrouvé le chemin des filets 11 journées de championnat plus tard, pour donner la victoire aux Sang et Or face à Saint-Etienne (1-0).

Le transfuge du CSKA Sofia où il restait sur 14 réalisations en 16 rencontres n’était plus habitué à une telle période de mutisme. Mais comme il le confiait après la rencontre, il n’a jamais perdu la foi : « Je suis quelqu’un de croyant. J’ai fait mon travail aussi. Je travaillais dur. Je savais qu’à un moment donné, j’allais marquer. Maintenant, c’est sûr que c’est un soulagement. L’objectif, c’est de continuer à marquer et surtout de travailler. Je suis content, franchement. »

« Lui donner le temps qu’il faut »

Mais pourquoi cette période de mutisme ? Will Still a bien une explication. Il estime que son attaquant est parfois allé trop loin dans sa volonté de s’adapter au jeu de ses partenaires : « Il a super bien commencé, puis il a un peu trop voulu s’adapter aux autres, au point de perdre son fil à lui. On a eu une conversation très honnête après Marseille durant laquelle je lui ai dit la même chose qu’à vous : Qu’il devait arrêter de vouloir plaire aux autres, et que si son instinct de buteur lui permettait d’être au bon endroit, les autres allaient de toute façon le trouver. Il a beaucoup de qualités mais il faut encore le laisser s’adapter, lui donner le temps qu’il faut. Il a des défauts qu’on va corriger, mais il progresse. Je suis très content qu’il puisse nous donner la victoire ce week-end car c’est un bon mec et on voit que les remplaçants ont pu apporter la différence. »