Wesley Saïd, une forme de feu analysée par Adrien Thomasson et Will Still

Si le RC Lens a perdu Elye Wahi au cours de l’été, il profite de l’excellente forme de Wesley Saïd. Souvent cantonné à un rôle de doublure du nouveau joueur de l’OM la saison dernière malgré un corps qui semblait moins le lâcher, le numéro 22 empile les buts depuis le début de l’été (6 en préparation, 2 lors de matches officiels).

L’attaquant bénéficie de toute la confiance de ses coéquipiers. Son but face à Angers, sur un superbe enchaînement, a particulièrement marqué les esprits. Adrien Thomasson commente : « Son enchaînement est impressionnant à voir, même si on a l’habitude à l’entraînement. Le reproduire en match, c’est fantastique. On connait ses qualités, il est talentueux et on n’est pas forcément surpris de ses performances. »

Will Still : « Quand j’étais à Reims, il m’avait saoulé »

Will Still n’apprend quant à lui pas vraiment à découvrir les talents du joueur : « Wesley avait toujours tendance à marquer contre Reims, il m’avait saoulé. Je n’ai jamais douté de son instinct de buteur. Je l’ai appelé avant la saison pour lui dire : « Je sais que tu aurais aimé plus jouer, je ne te garantis pas d’être toujours titulaire comme à tous les joueurs, mais tu seras un élément clé. » Tant qu’on est honnête et qu’il y a de la communication, il y a une entente et il le prouve sur le terrain. »  Comme le coach nous l’expliquait après RC Lens-Panathinaïkos, même s’il reste sur une année durant laquelle il a été moins souvent victime de blessure, il reste géré d’une façon particulière. Will Still est revenu dessus ce samedi midi : « Les staffs performance et médical ont un protocole pour lui, pour qu’il soit le plus disponible possible. Il est devenu très très important pour l’équipe. Il est décisif dans les matchs qu’il joue. Sa qualité et son talent sont indéniables, il l’a montré sur les derniers matchs. On doit adapter les entrainements par rapport à son physique, son corps. On le fait sans prise de tête, c’est clair pour tout le monde. » « Il a eu le déclic l’année dernière après une blessure en préparation, note Adrien Thomasson. Beaucoup de choses ont été mises en place avec le cuisinier. Il prend plus soin de son corps. Ce qui arrive c’est le fruit d’un travail de nombreux mois. C’est mérité car il s’est donné les moyens de réussir. Déjà l’an passé, quand on l’appelait, il répondait présent. »