L’arbitrage français traverse une crise. Il est en train de passer complètement au travers de sa saison 2023-2024 dans les grandes largeurs.
On ne compte plus, chaque semaine, les polémiques liées à des décisions incompréhensibles, avec ou sans la VAR, dont la méthodologie d’utilisation reste parfois bien obscure. Du côté du RC Lens, on se souvient notamment de ce tacle les 2 pieds décollés du Nantais Zézé sur le genou de David Pereira Da Costa qui n’aura même pas suscité une intervention de la vidéo ou cette décision improbable de Benoît Millot de ne pas transformer en rouge le jaune attribué au Rémois Okumu pour un tacle très dangereux sur Przemyslaw Frankowski malgré le visionnage d’images qui parlaient de façon éloquente.
Stéphane Lannoy, en charge du secteur des arbitres pros, a été limogé par la FFF. Interrogé par L’Equipe, le directeur de l’arbitrage Antony Gautier ne nie quant à lui pas un dysfonctionnement tout en tempérant. « Il y a eu effectivement quelques mauvaises utilisations de l’assistance vidéo où la décision finale ne correspondait pas à celle techniquement attendue (…) Je n’ai pas dit qu’il n’y avait pas de problèmes. Mais quand on regarde les erreurs manifestes corrigées (74 %), il est impossible de dire que l’assistance vidéo ne fonctionne pas. Ce qui est vrai, c’est qu’il y a des sources d’amélioration », dit-il notamment, soulignant que ces problèmes existent à l’étranger.
Le recours à la vidéo encouragé même en cas de décision certaine à des moments clés, la sonorisation testée
Il annonce avoir fixé 4 orientations aux arbitres : « 1. Priorité absolue à prendre vos responsabilités, sans attendre l’assistance vidéo. 2. Accompagner le déroulement de la rencontre en favorisant le jeu et le spectacle, avec ouverture et disponibilité auprès des acteurs. 3. Rester ferme sur les incontournables (fautes grossières, mise en danger d’un adversaire, anéantissement d’une action de but…). 4. C’est la nouveauté : le recours à l’assistance vidéo à des fins managériales dans des moments particuliers. Deux exemples : dans le temps additionnel, si un penalty est sifflé. Même si l’arbitre est sûr de lui, il peut être opportun de se déplacer devant l’écran pour asseoir la décision. De même, si en début de rencontre, un carton rouge est sorti, même si l’arbitre n’a pas de doute, il est autorisé à se déplacer. L’outil de l’assistance vidéo doit être davantage autorisé. C’est une évolution. » Depuis février, les arbitres sont par ailleurs formés à la sonorisation, pour plus de transparence. Antony Gautier annonce qu’un premier test sera effectué lors des finales de la Coupe de France chez les hommes et chez les femmes, ainsi que pour les play-offs de la D1 féminine. Il espère aussi, si la LFP est prête et les stades aussi, que la sonorisation pourra être utilisée de façon plus systématique d’ici la saison prochaine.
Bla bla bla-bla-bla entre temps Lens est pénalisé plus souvent et sévèrement que les autres équipes surtout le PSG qui sont bien protégés
Il faudrait que la commission de discipline revienne sur des erreurs flagrantes de l’arbitre exemple de Reims ou Okumu au vue des images aurait dû être sanctionné d’un carton rouge et ne l’a pas eu. Les joueurs et entraîneurs sont punis ou désavoués retrospectivemt jamais les arbitres
A oui on la encore vu dimanche, quant il gagne six buts à deux, les deux penalties siffler sont bien penalties, pour le premier il y a bien contact, le gardien italien a genoux devant l’homme en noir pour revient sur sa décision, le second est refusé après vision de l’arbitre il y a aussi contact, mais il c’est rappelé qu’il en avait déjà sifflé un ,surtout à cinq à deux, contre Nice quand le lensois tir sur la main du niçois, peut-être pas penaltie sévère à mon goût mais l’inverse ,on en sait rien et de plus il est corner, que tu sois riche ou misérable etc etc allez Lens
Sur ce coup là Platini avait raison. La vidéo n’arrange rien elle déplace le problème. Quand seul l’arbitre centrale prenait les décisions on se disait que l’erreur est humaine. Aujourd’hui avec la vidéo on n’arrive plus à comprendre pourquoi certains rouges sont oubliés quand d’autres qui n’ont pas lieu d’être sont donnés (Thomasson à Brest sur sa première faute). On arrive plus à comprendre les règles de mains dans la surface. Les interprétations sont trop aléatoires d’un arbitre à un autre où d’un match à un autre. En attendant le pauvre Jimmy cabot traine sa peine sur les terrains d’entraînement sans qu’aucune faute n’ai été sifflée.
Pour ma part, je pense qu’il faut supprimer le terme “manifeste” que ce réglement au sujet du VAR; Il y a “erreur” ou “pas erreur”. Loutil est là pour faire respecter la règle. L’arbitre est humain. Il a le droit comme tout un chacun de se tromper. Ce terme “manifeste” n’est pour moi qu’un pare-feu à toute polémique sur l’intégrité de l’arbitre.