Au cours de l’histoire, les fumigènes ont souvent fait partie des plus belles animations vues en tribunes. Seulement, ils sont interdits pour le danger qu’ils peuvent représenter.
Il n’est toutefois pas rare de voir les clubs recevoir une amende pour usage d’engins pyrotechniques dans leurs tribunes. Le Danois Tommy Cordsen a peut-être trouvé la parade avec l’invention d’une torche sans chaleur. Sur la vidéo de présentation, on peut voir Tommy Cordsen passer sa main sans se brûler.
Le club danois de Brondby est déjà intéressé par le produit, ses supporters étant de grands habitués de l’usage massif de fumigènes. Ses dirigeants, ainsi que les supporters et la fédération danoise se seraient ainsi montrés très attentifs au développement du produit, accompagnant son inventeur dans la démarche. Les supporters français s’y intéressent aussi forcément. Pierre Reveillon, membre des Tigers, groupe ultra de supporters du RC Lens et président de l’Association Nationale des Supporters, commente : « Nous allons contacter les supporters de Brondby pour en savoir davantage sur la torche, mais d’ores et déjà on peut dire que c’est une très bonne chose. Le plus positif, ce sont les échanges mis en place entre le club, les supporters et les instances, pour trouver des solutions pérennes qui concilient sécurité et animation en tribune. Cette ouverture tranche avec la situation en France où il y a une fermeture au dialogue et une tendance à réprimer bêtement. »
En décembre dernier, Saint-Etienne a écopé de 2 huis-clos partiels après l’usage de fumigènes pour l’anniversaire des Magic Fans. « Tous ceux qui ont vu le spectacle proposé par les Magics Fans ont dit que c’était beau et maîtrisé, mais la Ligue donne l’impression de ne faire aucune différence selon les cas. A Bollaert, on a essayé de négocier avec le club un accord en bonne intelligence comme il peut en exister dans d’autres pays. En Norvège, par exemple, l’utilisation des fumigènes est concertée pour ne pas faire n’importe quoi. Résultat : on nous autoriserait à le faire à la fin du match, après la sortie des joueurs et quand les délégués de la LFP sont partis », raconte Pierre Reveillon.
(Source : L’Equipe)