Pas de but encaissé à la pause pour un RC Lens submergé face au FC Séville hier soir. Et pourtant après la pause, les Sang et Or ont changé de visage. Franck Haise a rapidement senti que ses ouailles allaient devoir changer de braquet pour ne pas se faire dépasser sur le fil par Séville dans le groupe B.

Plus d’espaces après la pause

«Le coach nous a dit à la mi-temps qu’il fallait être plus focus et jouer d’une meilleure manière qu’en première période, souligne Przemyslaw Frankowski. Il nous a donné quelques détails tactiques. Les matches en Ligue des Champions sont très difficiles surtout lorsqu’on affronte une équipe comme Séville. Sur le terrain, c’était du un contre un. C’était difficile de trouver des joueurs seuls. En seconde période, il y avait plus d’espaces, c’est pour cela qu’on fut meilleur. Le coach nous a demandé de mettre plus de pression sur cette équipe.» Plus présents dans l’impact, les Lensois ont commencé à exister dans le jeu après la pause. Le capitaine Brice Samba poursuit. «Il fallait rester calme. On savait que ce n’était pas la meilleure première période de la saison mais, en face, c’était Séville. Pour sauver leur saison, il fallait qu’ils l’emportent. Ils ont tout donné. On s’est battus. Il fallait revenir à 0-0 à la mi-temps puis le magicien, le coach nous a donné des solutions tactiques. Cela nous a permis d’avoir plus la maitrise du ballon en seconde période et ainsi de marquer deux buts. Il fallait être plus calme et mieux techniquement.»

« Bizarrement le coach ne nous a pas crié dessus alors qu’il aurait pu, souriait Jonathan Gradit après la rencontre. Il nous a dit que c’était un match de Ligue des Champions et qu’il fallait répondre présent dans les duels. Eux l’étaient, nous un peu moins. Et qu’ils allaient sûrement lever le pied un peu en deuxième mi-temps. C’est ça qui nous a permis d’ouvrir le score et ensuite de tenir malgré l’égalisation.»