Y a-t-il une différence entre le système Haise et le système Still ? Après six matchs de préparation, on y voit plus clair sur le jeu prôné par le technicien belge.

Trois défenseurs axiaux, d’ailleurs samedi on a retrouvé le trio Gradit-Danso-Medina. Deux pistons qui animent les couloirs. Deux milieux au profil défensif. Trois joueurs à vocation offensive. De ce point de vue, rien ne change entre les systèmes de Franck Haise l’année dernière et Will Still depuis cinq semaines. Mais il y a des différences, les joueurs l’assurent.

Tout d’abord, offensivement. C’est d’ailleurs le point le plus notable. Will Still semble opter pour une organisation avec deux attaquants et un soutien offensif ayant un rôle de numéro 10. « Ça me convient mieux. Avec les profils que l’on a, cela nous convient mieux de jouer avec deux attaquants et un 10. Je pense qu’Angelo (Ndlr. Fulgini) et David (Ndlr. Pereira Da Costa) le font très bien », souligne Wesley Saïd.

Un changement qui fait beaucoup de bien aux attaquants Sang et Or. « Je pense que ça aide beaucoup plus tous les offensifs. On arrive à trouver des enchaînements. Après, tout n’est pas encore parfait mais je pense qu’il y a pas mal de bonnes choses », ajoute le buteur de la première période.

Pas le droit à l’erreur derrière

De derrière, Jonathan Gradit abonde dans le sens de son attaquant. « Franchement, les consignes se ressemblent un peu. Nous, en défense, ce sont beaucoup de duels. On est souvent dans le 1 contre 1 comme dans le passé. Donc on n’est pas surpris », explique le buteur de la deuxième période avant d’ajouter : « Il y a beaucoup d’intensité, les entraînements sont différents. C’est une nouvelle méthode mais elle nous convient bien. C’est un coach qui est proche de ses joueurs donc c’est super. »

En laissant son arrière garde dans des un contre un comme l’explique Jonathan Gradit, Will Still opte pour une défense haute et un pressing très haut. Ainsi, lors des possessions de balle adverse, on voit une équipe Sang et Or envahir le camp adverse pour mettre la pression. Ce qui se solde par des récupérations dans ce même camp et une projection rapide vers le but adverse.