Le football français souhaite relancer une nouvelle dynamique. Le syndicat Première Ligue, dont ne fait pas partie le RC Lens, organisait une convention ce mardi et mercredi pour augmenter l’attractivité du championnat.
« Tout part de la compétition, de notre produit, c’est-à-dire du jeu, de l’ensemble des acteurs et des infrastructures. Si on améliore le produit, on attirera plus de spectateurs et de téléspectateurs, donc plus d’abonnés pour les diffuseurs et, au final, on aura des droits télé en hausse », indique Didier Quillot, directeur général éxécutif de la LFP présent à cette convention. Le dirigeant souhaite lancer un véritable « Plan Marshall » du football français en référence au programme américain de prêts accordés aux différents États de l’Europe pour aider à la reconstruction des villes et des installations bombardées durant la Seconde Guerre Mondiale.
La Ligue va donc lancer un appel auprès des banques afin d’ouvrir une ligne de crédit pour les clubs ou les gestionnaires de stade. L’ambition est de faciliter le renouvellement des pelouses et ainsi améliorer les conditions de jeu. Autre débat important, le taux de remplissage des stades. Il est actuellement de 70%, mais la LFP souhaiterait le faire progresser de 1% à 2% chaque saison. Enfin, le nombre de caméras et leurs emplacements seront revus afin de proposer le meilleur spectacle possible au téléspectateur.
Autre réflexion menée par la LFP, celle d’une limitation de joueurs professionnels au sein des effectifs en plus d’un quota obligatoire de joueurs formé localement. Aucun chiffre n’a été arrêté pour l’instant mais, si la modification s’effectue, elle ne pourra pas avoir lieu avant la saison 2017-2018.
(Source : L’Equipe)