Le retour du championnat de Ligue 1 a été accompagné d’une petite nouveauté en fin de mi-temps. Désormais, les arbitres doivent décompter toutes les minutes dites perdues pendant les matches (remplacement, célébration de but…). De fait, ce temps non joué est rajouté à chaque fin de mi-temps. Une nouveauté d’ailleurs observée déjà pendant la dernière Coupe du monde l’hiver dernier. Et maintenant, certaines rencontres se jouent jusqu’à la 100e minute. Une donnée non-négligeable pour le staff dans la préparation et la gestion des rencontres comme l’explique le manager général Franck Haise.

massadio haidara lens torino

« A partir du moment où on est clair sur les raisons de l’allongement des matches, comme les temps de célébration de but ou les remplacements, les blessures, les appels à la VAR … A la fin, ça un certain nombre de minutes. Si on est assez clair, si c’est quelque chose de commun et que ça va dans le sens d’un temps effectif plus important, il faut préparer les joueurs en conséquence. Après, d’un point de vue d’entraîneur, je dirai que ce qui peut changer dans notre gestion, c’est le temps du dernier changement. Il faudra peut-être le retarder. Si vous êtes à la 75e minute d’un match et que vous avez 10 à 12 minutes de temps additionnel, ce n’est pas la même histoire.»

Les joueurs s’adaptent

Chez les joueurs aussi ont ressent logiquement le changement. L’attaquant Florian Sotoca poursuit. «On avait vécu ça avec la Coupe du Monde en décembre dernier où on voyait que les matches allaient parfois jusqu’à la 100e minute. On essaye de s’adapter au maximum. Quand vous jouez un match avec 10 ou 15 minutes de plus, on peut parler d’un match à rallonge, mais on s’adapte. On est là pour jouer à fond et jusqu’au bout. Même dans la préparation des matches, on reste sur ce qu’on faisait les années précédentes. Ce temps additionnel allongé, ce n’est pas quelque chose de régulier. Il varie en fonction des matches alors on s’adapte sur le moment.»