Le RC Lens faisait son grand retour en Ligue des Champions ce mercredi à Séville après 21 ans de disette européenne. Auteur d’une prestation solide face aux Espagnols, les Lensois n’ont pas démérité. Les points positifs sont donc forcément nombreux. On fait le point sur les prestations individuelles.

Les tops

Angelo Fulgini n’était pas forcément en réussite sur les coups de pieds arrêtés depuis son arrivée lors du mercato hivernal 2023. Toutefois, le milieu offensif artésien a délivré une merveille de coup franc pour trouver la lucarne andalouse et ainsi trouver l’égalisation artésienne. Intéressant également dans le jeu aux côtés de Florian Sotoca, il a su trouver à plusieurs reprises un Elye Wahi, pas avare d’effort mais pas récompensé dans la finition. Il a toutefois posé d’énormes problèmes à la défense sévillane.

Jonathan Gradit fut en taille patron sur le terrain de Séville. Très solide, il a notamment souvent dû combler les errances de Przemyslaw Frankowski sur le flanc droit (voir ci-dessous). Serein, il a apporté de la confiance à une arrière garde artésienne qui a du s’employer pour gérer les avancées espagnoles.

Pour une première apparition, Nampalys Mendy a livré une prestation intéressante dans l’entrejeu. Ayant un oeil partout, il a souvent dirigé ses coéquipiers. L’expérience attendue au milieu qui a fait du bien au collectif lensois. La naissance d’un patron ?

Le chaud et le froid

Brice Samba semble être surpris sur le but sévillan et semble avoir du mal à se déployer pour détourner la tête victorieuse d’Ocampos. Toutefois, le portier artésien fut précieux durant le reste de la rencontre. Après avoir sauvé un ballon sur sa ligne en première période, le gardien lensois a été vigilant tout le long de la 2e période. Rassurant.

Facundo Medina a livré un match à son image. Solide mais parfois un peu trop brutal. L’Argentin fut souvent dans le collimateur de l’arbitre après de nombreuses fautes inutiles. Le 2e jaune n’était pas loin, mais le joueur a évité le pire. Heureusement.

Il aurait pu faire mieux

Przemyslaw Frankowski n’avait pas une tache facile. Il fallait gérer le duo Pedrosa-Ocampos très percutant sur le flanc gauche espagnol. Souvent dépassé, le Polonais a parfois montré des limites. Auteur d’une seconde période un peu plus maitrisée, il a également bénéficié de l’aide du précieux Jonathan Gradit et des descentes de Florian Sotoca.

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