Dans un match poussif, le Racing Club de Lens a rapidement perdu sur blessure ses deux meilleurs éléments, Bah et Machado. Les Artésiens ont ensuite fait le siège du camp rémois sans jamais parvenir à trouver la clé. À l’inverse, le Stade de Reims n’a pas eu besoin de 20 occasions pour s’illustrer devant le but. Résultat : Lens s’incline 0-2 à Bollaert.

Difficile de sortir une réelle performance individuelle dans les tops. On peut tout de même souligner la bonne entrée en jeu du jeune Tom Pouilly, lancé après la pause. Kyllian Antonio, lui, a eu plus de mal dans un rôle qui n’est pas vraiment le sien. Andy Diouf s’est montré par moments, même si, une fois encore, ses percées n’ont rien donné de concret. Facundo Medina a insufflé de l’énergie à cette équipe, entretenant l’espoir qu’un exploit individuel pouvait encore tout changer.

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Souvent critiqué, Anass Zaroury a réalisé un match plutôt correct. Repositionné piston après la sortie sur blessure de Machado – excellent durant ses quelques minutes sur le terrain – Zaroury a distribué de bonnes passes clés dans le jeu, qui auraient mérité un meilleur sort. Mais le Marocain manque encore de précision sur ses centres et coups de pied arrêtés.

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À l’inverse, Jonathan Gradit est passé à côté de son match. Sur son côté droit, celui qui a récemment prolongé avec le Racing a été mal positionné sur les deux buts encaissés. L’axial droit s’est clairement loupé ce soir. Un peu plus haut, Sotoca et Fulgini ont trop peu pesé sur le jeu. On est en droit d’attendre bien plus de ces joueurs, surtout dans ce système. Enfin, Goduine Koyalipou a fait ce qu’il a pu avec les longs ballons qu’on lui a envoyés devant.