Le RC Lens reçoit Brest ce dimanche dans le cadre de la 2e journée de Ligue 1 (15h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur DAZN). Les Sang et Or vont tenter de poursuivre sur la lancée de leur bon début de saison, 3 jours après un match éprouvant contre le Panathinaïkos. Face à un adversaire marquant de ses derniers été.

Le RC Lens et Brest ont désormais pris l’habitude de se donner rendez-vous dès le mois d’août. Celui de ce dimanche, à l’occasion de la 2e journée, est même un poil tardif puisque ces 2 dernières années, Lensois et Brestois s’étaient rendus coups pour coup dès la première levée, à Bollaert puis à Brest, à chaque fois pour une victoire 3-2 pour l’équipe hôte. Deux tournants majeurs : il y a 2 ans, Lens avait surfé sur ce succès pour se lancer vers une saison historique à 84 points. Brest en a fait de même un an plus tard en jetant les bases de la meilleure saison de son histoire en Ligue 1 (3e, 61 points).

Cette défaite estivale en Bretagne est longtemps restée dans les têtes au RC Lens, qui s’était alors englué dans un départ très délicat après avoir pourtant mené 2-0. Un souvenir effacé depuis pour Adrien Thomasson, qui avait en prime été expulsé injustement en fin de partie (la commission de discipline avait annulé son carton rouge) : « Ce qui s’était passé est oublié. On ne garde pas un très bon souvenir de Brest là-bas. C’est encore une rencontre de début de saison et c’est important de bien débuter son championnat. On l’a bien fait à Angers, maintenant il faut capitaliser. J’aime bien Brest car c’est une équipe qui propose beaucoup de choses intéressantes. On s’attend à un match vraiment difficile car c’était une bonne équipe de la saison dernière. Elle doit se racheter après sa défaite contre l’OM. Pour moi il n’y a rien de plus difficile que de jouer une équipe qui a pris une claque. Ils vont être remontés. »

Enchaîner grâce à l’expérience de 2023-2024 et à l’effet Will Still

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Les Lensois vont aussi devoir démontrer leur capacité à enchaîner, 3 jours après leur rencontre jouée plus d’une heure à 10 contre le Panathinaïkos Athènes (2-1). « C’est un avantage de rejouer à Bollaert après un match éprouvant, c’est plus facile de switcher à domicile, lâche Thomasson. Personnellement, l’expérience me sert pour gérer les détails importants surtout en dehors du terrain, sur la récupération, le sommeil. Il y a eu l’expérience de la saison dernière. C’est plus difficile cette fois car on joue le jeudi et le dimanche, mais il n’y a pas le choix et le groupe est expérimenté quand même par rapport à ça. On a aussi un effectif conséquent et de qualité pour répondre aux exigences de la Coupe d’Europe et du championnat. »

Enchaîner une 3e victoire serait aussi l’occasion de graver encore un peu plus dans le marbre les débuts réussis de Will Still, qui semble avoir su fédérer très vite le groupe autour de ses idées. « C’est bien, c’est une super chose. C’est important de bien commencer. Je ne me suis pas pris la tete, pas poser 1000 questions. Je tâche d’être moi-même, d’apporter mon énergie, mon côté humain. Les premiers résultats sont importants, je veux être ouvert et honnête et les joueurs ont adhéré », commente le coach de 31 ans. « Il y a eu pas mal d’incertitudes, surtout pendant quelques semaines quand Franck Haise est parti et Will Still pas encore nommé, explique Adrien Thomasson. La transition s’est très bien faite, elle a été très fluide. C’est un coach qui amène beaucoup d’enthousiasme et de fraicheur. Cela s’est retranscrit durant toute la préparation et on a tout de suite adhéré. De plus, dans l’effectif il y a eu peu de changements. On a réussi à tourner la page des dernières saisons et à se concentrer sur l’avenir. Si vous êtes trop nostalgique, cela peut nous desservir. Du fait de l’âge, on peut avoir des discussions sur lesquelles on a la même vision sur pas mal de sujet mais il reste une barrière coach-joueur. C’est important d’avoir ce respect pour l’entraîneur. Même si on sent que son bureau est toujours ouvert et qu’il aime être proche de ses joueurs. » Des liens qui ne feraient que se renforcer avec une nouvelle belle victoire ce dimanche à Bollaert, face à un adversaire certes giflée lors de la première journée, mais qui reste qualifié pour la Ligue des Champions.

Christophe Schaad, avec Eloïse De Mester et Clément Courtois