Le RC Lens présentait ce lundi Nicolas Douchez. Le gardien, en fin de contrat au Paris-Saint-Germain, a signé pour 3 ans et a pris place dans le vestiaire dans la matinée. L’occasion pour le portier de 36 ans de faire part de ses motivations concernant sa signature au Racing.
Lensois.com : Nicolas Douchez, vous voir rejoindre le RC Lens et la Ligue 2 a été une surprise pour beaucoup. Quel est votre regard sur le challenge qui vous est proposé ?
Ce n’est pas rien de monter de la Ligue 2 à la Ligue 1. Je trouve qu’il s’agit d’un challenge hyper intéressant. Quand j’ai eu Alain Casanova au téléphone, il m’a expliqué le projet. J’en ai parlé également avec le président Gervais Martel, ou encore Daniel Moreira que je connais bien. Je sais ce que représente le RC Lens dans la région et j’ai aussi mon avis de footballeur parce que ça commence à faire un petit moment que j’ai débuté, et pour moi, Lens a toujours l’image d’un grand club. Certes, il est en Ligue 2, mais il n’est pas à sa place. Alain n’a fait que me rassurer dans les certitudes que j’avais concernant mon envie d’aider le Racing à remonter.
Vous étiez dans une quête de temps de jeu ?
Si je n’avais pas eu envie d’avoir du temps de jeu et de participer à un projet qui me plaisait, j’aurais tout simplement arrêté. C’est simplement l’envie de relever un défi avec des gens qui voulaient que je vienne qui a compté. Sans cette envie, j’aurais arrêté.
Vous étiez 3e gardien au Paris-Saint-Germain la saison dernière et avez donc peu joué. Êtes-vous prêt ?
J’ai connu une saison un peu blanche au niveau de la compétition, mais cela ne m’a pas empêché de rester compétitif. Si on met la barre haute dans l’exigence au quotidien à l’entraînement, dans les objectifs que l’on se fixe, on garde la compétitivité. Le temps de jeu sur le terrain était un peu juste cette année mais pour un gardien, il y a une chose très importante, c’est la gestion émotionnelle. J’ai la chance de me connaitre assez maintenant pour pouvoir gérer certaines situations et je sais qu’avec le rythme des matches, ça va venir assez vite.
« 3 ans, ça peut paraitre beaucoup à mon âge mais je ne m’inquiète pas »
Vous avez 36 ans. On considère souvent qu’il s’agit encore d’un bon âge pour les gardiens en raison de l’expérience…
Oui, j’ai la chance d’avoir connu pas mal de choses, surtout ces dernières années au Paris-Saint-Germain. Je vais essayer de la transmettre et de la partager avec mes coéquipiers.
Qu’est-ce qui a été déterminant pour vous convaincre de venir au RC Lens ?
C’est un tout. On ne peut pas venir dans un club juste pour un centre d’entraînement ou un challenge. On prend beaucoup de choses en compte. Quand je dis que tout est réuni pour que ça se passe bien, c’est parce que je sais qu’il y a de belles installations et un public vraiment présent derrière son équipe. Quand on est joueur, on attache beaucoup d’importance à ce genre de choses. Travailler dans un bon environnement et se sentir soutenu sur le terrain, ce sont des petits plus qui peuvent aider à faire la différence quand c’est compliqué.
Vous avez signé un contrat de 3 ans. Cette durée de contrat, à 36 ans, a compté aussi ?
Ce n’est pas tellement sur la durée… Elle peut paraitre grande, mais ce n’est pas ça qui m’a fait venir. La marque de confiance, c’est l’envie du club de me faire profiter du projet. Les années de contrat, c’est dans les négociations, mais aujourd’hui cela ne veut quasiment plus rien dire. A mon âge, 3 ans, ça peut paraitre beaucoup mais avec mon état physique, je ne m’inquiète pas trop sur la durée. Je n’ai jamais trop eu de souci musculaire ou de blessure. La durée n’était pas primordiale même si c’est à prendre en compte.
Propos recueillis par Christophe Schaad
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