Avec cinq apparitions consécutives, Neil El Aynaoui revient progressivement dans le groupe du Racing Club de Lens. Entre sa longue blessure et son départ avorté à Monaco, le milieu de terrain est prêt à revenir à top niveau.

Le 28 avril dernier, Neil El Aynaoui était titulaire lors d’un déplacement à Marseille. Sorti blessé au genou, le joueur de 23 ans partait pour plusieurs mois de galère qui le priveront d’un transfert cet été à l’AS Monaco. Depuis, le Franco-Marocain a fait un premier retour sur les terrains lors de la 4e journée de Ligue 1. Ensuite, il a eu une blessure musculaire. Mais, depuis cinq rencontres, il croque du temps de jeu à chaque sortie du RC Lens. « Je me sens de mieux en mieux. Je n’ai plus de douleur. J’essaye de reprendre du rythme au fur et à mesure. J’espère que les pépins sont derrière moi désormais », introduit tout sourire le natif de Nancy.

el aynaoui psg rclens 021124 d

Plus d’impatience
que de frustration

En quatre mois, Neil El Aynaoui a dû prendre son mal en patience et, d’ailleurs, le principal concerné a avoué que c’était difficile : « Plus impatient que frustré, car c’est ma passion. Voir les équipiers jouer, c’est dur. Il faut prendre son mal en patience et le staff a bien géré pour que je puisse revenir dans de bonnes conditions. Mais j’ai trouvé le temps long. »

Alors, Neil El Aynaoui a fait son retour progressivement dans le groupe Sang et Or. Cependant, la donne a changé par rapport à mars-avril où il était devenu un titulaire indiscutable. Sa situation a évolué, le coach a changé et les cartes ont été redistribuées au milieu du terrain avec l’émergence du duo Diouf-Thomasson. « La concurrence existe toujours, c’est bien. C’est la vie du footballeur, cela permet de se dépasser à chaque entraînement. Il y a une concurrence saine et cela nous booste les uns et les autres », admet-il.

Au cours des six derniers mois, Neil El Aynaoui a connu de multiples situations : le statut de titulaire, la blessure, le transfert avorté, le passage par l’équipe B. Du haut de 23 ans, le milieu de terrain avoue que ces expériences l’ont « endurci mentalement. L’épreuve la plus dure a été la blessure, car cela m’a éloigné de ce que j’aime le plus. Mais, je n’oublie pas d’où je viens et d’où j’étais il y a un an et demi. Ces épreuves m’ont forgé mentalement. »