Des classes jeunes de Toulon à la Ligue des Champions. Morgan Guilavogui, comme Florian Sotoca ou encore Jonathan Gradit fait partie de ces joueurs qui ont avancé à leur rythme. Partant du niveau amateur, l’attaquant est monté crescendo, au fils des années. Rendant également la confiance que ses entraîneurs lui accordaient. « Je me dis que j’ai fait beaucoup de chemin pour en arriver là, confie Morgan Guilavogui lorsqu’il jette un petit coup d’œil dans le rétroviseur. C’est difficile, j’ai failli arrêter lorsque je suis parti du centre de formation de Saint-Etienne. Mais j’ai réussi à gravir les échelons. Je suis fier de porter le maillot du RC Lens devant ces supporters-là. »

En progrès constant

Et pour l’heure, le joueur de 25 ans entre dans la rotation des éléments offensifs du staff lensois. Entré en jeu à 10 reprises en 12 matches toutes compétitions confondues, le Guinéen fait office de finisseur dans ce premier tiers de saison. « Je suis finisseur, mais je me prépare comme un titulaire, poursuit-il. J’essaye d’apporter des courses, de l’intensité pour aider à marquer ou pour aggraver la marque. A Lens, on joue avec le cœur et quand on entre en jeu, on ne peut pas se permettre de ne pas faire les efforts. » Son entraîneur Franck Haise confie à son sujet. « A chaque fois qu’il rentre que ce soit en L1 ou en Ligue des champions, il se passe des choses. Il était en Ligue 2 ces 2 dernières saisons et avant dans le monde amateur. Il franchit les étapes. Il a un gros potentiel pour continuer à en franchir sur les mois et années à venir. »  

guilavogui medina Wolfsburg Lens

Pour le moment, Guilavogui ne s’est illustré qu’à deux reprises, c’était en championnat face au PSG (défaite 3-1) puis lors de la victoire face à Toulouse 2-1. « Je ne peux pas me satisfaire de ça », expose-t-il. Un manque d’efficacité assez propre au collectif lensois que 8 buts en Ligue 1 en 9 journées. « On manque de réalisme devant le but. Mais contre Arsenal, en Ligue des Champions, on a montré qu’on savait être efficace. L’équipe travaille bien, ce sont des détails, c’est de bon augure pour la suite. »