Suspension, avant-dernier jour de mercato, le staff du Racing Club de Lens doit jongler avec plusieurs données pour composer l’équipe qui défendra les couleurs lensoises jeudi face au Panathinaïkos.

Facundo Medina a joué avec le feu jeudi dernier à Bollaert et il s’est brûlé. Exclu, il manquera le match retour à Athènes après-demain. Une absence qui s’ajoute à celle de Kevin Danso. Sauf retournement de situation, l’Autrichien évoluera sous les couleurs de l’AS Roma pour la suite de la saison 2024-2025. Du trio habituel, il ne reste que Jonathan Gradit, qui entame son 6e exercice avec le Racing.

Et c’est avec émotion qu’il évoque le probable départ de son partenaire Danso. « On a vécu des moments fantastiques. C’est avec beaucoup d’émotion que j’en parle parce que c’est quelqu’un que j’apprécie réellement. On a des souvenirs et des matchs incroyables ensemble. On a joué en trio pendant trois ans. Ça a été vraiment un plaisir de pouvoir évoluer à ses côtés. Encore une fois, le club a très bien travaillé pour trouver des successeurs. On savait qu’il allait être sollicité cet été. Des joueurs comme Kodir (Khusanov) ou même Malang (Sarr) vont apporter leurs qualités au collectif. C’est le collectif qui passe avant tout et je suis certain qu’ils répondront présents. »

« Kodir, c’est un joueur pétri de talent»

L’an passé, le Racing annonçait l’arrivée d’Abdukodir Khusanov en provenance du FC Energetik-BGU Minsk (Biélorussie), un défenseur à haut potentiel amené à prendre la suite de Kevin Danso. « Kodir, c’est un joueur pétri de talent, poursuit Jo’ Gradit. Il va vite, il est puissant. Il va aussi falloir canaliser un peu son impulsivité mais il a énormément de qualités, il pourra très rapidement entrer dans le trio. C’est quelqu’un de très réservé, alors ce n’est pas facile. C’est un peu un monde à part (sourire), mais il s’ouvre. C’est difficile pour lui de parler mais il a cette forme d’intelligence dans le football qui lui permet de se faire comprendre. Il comble son déficit de communication par ses capacités footballistiques. Il a vraiment un mental très fort pour ça, parce que ça doit être frustrant de ne pas pouvoir dire ce qu’il pense, mais il s’adapte et c’est assez bluffant. »