Cette saison, le RC Lens n’a pas contracté de prêts lors du mercato estival. Or, cette pratique est utilisée couramment par de nombreuses formations françaises.
Malheureusement, ce contrat est de plus en plus limité via des clauses. Un système que dénonce l’UNFP suite à l’affaire Enzo Crivelli. Prêté par Bordeaux à Bastia, le joueur n’a pas affronté son ancien club suite à un accord négocié lors du prêt (1-1, 15e journée de Ligue 1). Une décision qui révolte le syndicat des joueurs : « Homologués par la Commission juridique de la LFP, contre l’avis de l’UNFP – qui prêche ici dans le désert, ce qui n’étonnera personne ! -, les petits arrangements entre… amis comme celui-ci ne sont que la partie émergée d’un système qui, sur fond de mercantilisme sauvage, se moque de l’éthique, cette valeur refuge, aujourd’hui déjà bafouée à l’envie. Longtemps consignées sous seing privé, au nez et à la barbe des règlements de la LFP, ces clauses s’affichent donc désormais au grand jour dans l’indifférence quasi générale, alors que l’on sait les pressions exercées sur les joueurs, qui […] doivent néanmoins être dénoncées avec la plus grande vigueur. »
