Défenseur formé au RC Lens, Serge Aurier a pris un coup de massue sur la tête cette semaine. Les autorités britanniques lui ont retiré son visa et il n’a pas pu se rendre à Londres pour affronter Arsenal avec le Paris-Saint-Germain ce mercredi soir dans le cadre de la 5e journée des poules de la Ligue des Champions.
Une décision prise suite à la condamnation à 2 mois de prison ferme dont il fait l’objet pour violence sur dépositaire de l’ordre public et pour laquelle il a fait à l’appel. Mais les autorités britanniques n’en ont pas tenu compte malgré son caractère suspensif. Le joueur a reçu le soutien de l’UNFP, le syndicat des joueurs professionnels :
« En retirant le 16 novembre à Serge Aurier, ci-devant joueur du Paris Saint-Germain et de nationalité ivoirienne (faut-il rappeler ici qu’un salarié hors UE, légalement employé dans un pays de l’Union Européenne, bénéfice des mêmes droits qu’un ressortissant national ?), le visa initialement accordé le 21 octobre dernier, et en ne prévenant le club parisien de cette volte-face que ce mardi 22 novembre à 14h, les autorités britanniques – dommage collatéral du Brexit ? – témoignent d’un manque de respect le plus élémentaire envers le joueur, son club, la France et l’UEFA, par-dessus le marché qui ne sera bientôt plus commun, puisque la confédération européenne avait, pour reprendre les mots du PSG dans son communiqué, «soutenu sans ambiguïté la démarche du club parisien, dans le souci de garantir l’équité de ses compétitions».
L’UNFP attend une réaction de l’UEFA et de la FIFA dont il estime l’autorité bafouée par cette affaire.
(Source : L’Equipe)