Lensois.com fête les 20 ans de la saison 1997-1998, celle du seul titre de champion de France de l’histoire du RC Lens. En parallèle des matches que nous revivons déjà à date anniversaire, nous allons revenir, comme promis, sur les héros de cette saison historique. Commençons par le buteur, Anto Drobnjak !
L’arrivée d’Anto Drobnjak au RC Lens est une sacrée surprise. Le Monténégrin qui empile les buts en première division avec Bastia depuis 1994 avec à son actif une cinquantaine de buts en 100 matches, est fortement pressenti à Marseille où Rolland Courbis le veut absolument quand il s’engage finalement au Racing. Ancien joueur de l’Etoile Rouge de Belgrade et international yougoslave de 1996 à 1998, Anto Drobnjak portera au RC Lens ce numéro 9 qui lui va à merveille. Il finira cette première et seule saison au Racing avec 14 buts, contribuant largement au titre de champion de France. Pourtant, son parcours n’est pas très régulier. Le Monténégrin va en effet beaucoup fonctionner à travers des coups d’éclat. Il réalise ainsi 2 triplés dans ce championnat. Le premier à Marseille pour une superbe victoire 3-2 sur la pelouse du Vélodrome lors de la 4e journée. Le second en seulement 22 minutes lors d’une folle victoire 5-4 à Bollaert contre Cannes dans le cadre de la 16e journée. Puis il y a bien sûr ce doublé capital à Metz, pour un succès 2-0 qui permet aux Sang et Or de prendre la tête du championnat (30e journée). Anto Drobnjak aurait pourtant pu ne pas être là. Avec 7 buts à la trêve, son rendement est tout à fait correct mais il n’a alors marqué que sur 3 matches différents et la question de son intégration se pose. A l’époque, on parle d’un possible retour à Bastia à la mi-saison. Mais le président Gervais Martel dément rapidement. Au club, on compte sur lui. Sur la 2e partie de saison, il marquera autant, mais sur plus de matches. « C’est un garçon en or et tout ce qu’il fait, c’est pour l’équipe. Bien sûr, comme tous les buteurs, il a connu des périodes où il était un tout petit peu plus absent devant le but, mais si on a pu être aussi efficace, c’est en grande partie grâce à lui », dit de lui son entraîneur Daniel Leclercq dans le livre « Une histoire de druide », paru aux éditions Les Lumières de Lille.
Meilleur buteur du RC Lens avec 14 buts, il ne restera pas pour la Ligue des Champions. Il fait le choix de partir pour le Japon et le Gamba Osaka. Il reviendra par la suite en France à Sochaux en Ligue 2 puis à Martigues. Il y raccrochera les crampons après une dernière saison à 9 buts. Ensuite devenu adjoint dans le staff de la sélection du Monténégro, il aspire à prendre un jour place sur le banc d’une équipe en France.
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un Tueur sur le terrain mais un super mec en dehors du stade sympa pour prendre des photos ou parler avec lui même si il était en familles…. c est bien dommage qu il est partis aux bout d une saison …rien que pour l argent c dommage mais compréhensive respect a jamais ANTO
Remember ses deux buts à Metz ! le vrai tueur de surface que Blanchard n’est pas capable d’offrir au Racing….
Il n’est pas resté longtemps, pourtant, tout le monde s’en souvient. C’est souvent bon signe 😉
Le passé. Toujours le passé.
Toi aussi tu étais pas naît Stéph.sinon tu aurais pas se discours c obligé ça fait du bien de revoir Lens aussi bon…??
Moi j’y etais a 3h du matin les accueillir a bollaert en 98. Mais c’est loin bientot 20 ans. Faut parler d’autres choses
le rêve d’avoir eu un tel buteur dans nos rangs ! Lui associé à Ziani, SMicer et Vairelles, nous ont offert une saison de reve sur le plan offensif
97/98 est la saison la plus aboutie du racing, mais pour réconcilier certains avec le passé petit retour sur le 9 avril 1994 et une superbe victoire 4-0 du racing (buts de sikora,boli,oman-biyik et slater) contre le téfécé avec un certain casanova comme dernier rempart…
on ne vit pas seulement avec des souvenirs
Bjr Jules je te comprends mais je suis sur que tu étais pas naît à cette époque merveilleuse Lensoise sinon tu aurais pas se discours là… nous aussi on en redemande vivement RCLENS
Quelle belle époque !!! A ce moment là, il y avait plus d’état d’esprit, un investissement collectif sans faille de tous les joueurs (titulaires comme remplaçants), une mentalité différente. Les joueurs de l’époque n’était pas meilleurs que ceux d’aujourd’hui, mais il y avait une vraie joie de jouer ensemble, une vraie solidarité même dans les moments les moins favorables. Les joueurs respectaient le public, ils nous rendaient fiers d’eux, ils savaient se remettre en question. De nos jours tout est complètement différents, les joueurs ne se sentent plus vraiment concernés, la motivation n’est plus la même. Souvenons nous l’année du titre en 1998, j’avais 38 ans, il y avait une vraie communion entre les supporters et entre les supporters et leur équipe. Nous avons été champion de France à la surprise générale au nez et à la barbe des grosses écuries comme le PSG et ses vedettes, Monaco avec Trézéguet et Bénarbia entre autres, le FC Metz (avec qui nous avons lutté pour le titre) avait une grosse équipe avec Robert Pirès notamment etc…etc…De notre côté, nous n’avions, pourtant aucun internationaux contrairement à ces équipes et pourtant ça marchait fort. Aujourd’hui, nous sommes très loin de tout ça et nous ne sommes pas prêts, hélas, de revivre de tels grands moments inoubliables, désormais nous sommes en Ligue 2, nous sommes devenus une équipe de Ligue 2 à part entière, et je me demande pour combien temps cette fois ?? Les erreurs commises depuis toutes années après, nous ont été fatales avec un Président emblématique, qui n’a plus vraiment aucun pouvoir et qui n’y est plus aujourd’hui. Quel gâchis !!!
Bonsoir,il y avait à un tas de joueurs de haut niveau en 1998.Drobnjak,Smicer,Oruma,Foé sans compter les espoirs Francais qui étaient nombreux dans cette équipe.Il ne faut surtout pas comparer le RCL de maintenant et celui de 1998.On avait une des meilleurs buteur en europe.Un ailier qui gagna la champions league avec Liverpool et un milieu défensif capable de jouer dans les plus grands clubs d’europe,rien que ça!
Dire que le duide a fait fuir Drobnjak au bout d’une année à Osaka.Ce n’est pas l’entraîneur qui nous mena au titre,mais bien le niveau des joueurs qui portaient notre maillot.
Je voyage pas mal, et à l’étranger,on se souvient de ce RCL.
Le dernier vrai grand buteur qu’on ait eu. J’aurais aimé le voir rester une saison de plus, à l’époque.