Les héros du RC Lens 1997-1998 : Marc-Vivien Foé

Lensois.com fête les 20 ans de la saison 1997-1998, celle du seul titre de champion de France de l’histoire du RC Lens. En parallèle des matches que nous revivons déjà à date anniversaire, nous allons revenir, comme promis, sur les héros de cette saison historique. Poursuivons avec le regretté Marc-Vivien Foé.

En 1997-1998, Marc-Vivien Foé n’entame que sa 3e saison en tant que membre régulier du groupe professionnel. Le joueur arrivé en 1994 en provenance du Canon de Yaoundé ne va jouer que 18 matches sur les 34 de championnat, mais tous en tant que titulaire. Il faudra attendre la 12e journée et la réception de Monaco (1-0) pour le voir jouer son premier match de la saison. Il va alors s’imposer comme un titulaire en puissance. Impressionnant dans l’entrejeu, doté d’un fort impact, il marquera 2 buts lors de cet exercice. Le 2e, lors d’une victoire 3-0 à Bollaert contre le Paris-Saint-Germain (29e journée) le symbolise à merveille et reste l’une des plus belles images que l’on garde de lui sur un terrain, lorsqu’il détend sa jambe pour récupérer un ballon contré par le mur après un coup franc pour prendre le dessus sur Alain Roche avant d’enchaîner par une frappe qui ne laisse aucune chance à Vincent Fernandez. Toute la générosité de Marc-Vivien Foé exprimée dans une seule action. Il manquera malheureusement la Coupe du monde 1998 en raison d’une fracture du péroné en pleine préparation. Celle-ci l’empêchera également de partir dans un grand club, alors que Manchester United, notamment, le courtisait. Il rejoindra West Ham en 1999. « Son dernier match à Lens, il a failli ne pas le jouer, parce que les dirigeants l’avaient transféré à West Ham et ne voulaient pas qu’il se blesse. Alors il est venu me trouver dans ma chambre – on jouait en Coupe de France contre Armentières le soir à Bollaert (victoire 5-2 après prolongation) – et m’a demandé l’autorisation de pouvoir jouer. Il voulait être présent devant les supporters et ses copains en signe d’au revoir, alors je n’ai pas pu l’empêcher de jouer ce match là. J’ai pris des risques, mais cela en valait la peine », révèlera Daniel Leclercq dans son livre « Une histoire de druide », paru aux éditions Les Lumières de Lille. Puis il ira Lyon où il remportera un nouveau titre de champion de France en 2002, aux dépens du Racing. Il remporta aussi la Coupe d’Afrique des Nations 2000 et 2002 avec le Cameroun. Joueur de Manchester City, il décède à 28 ans en plein match de la Coupe des Confédérations à Lyon, lors d’un match entre le Cameroun et la Colombie, un 26 juin 2003 de triste mémoire, s’écroulant à la 72 ‘sur la pelouse de Gerland. Le 17 qu’il portait toujours a été retiré de la liste des numéros de maillot disponibles par le RC Lens et une allée porte son nom à Lens. Le proverbe camerounais « Un lion ne meurt jamais, il dort », est désormais souvent associé à la disparition de Marc-Vivien Foé, respecté autant pour sa personnalité que pour ses qualités de joueur, partout où il est passé.

Lempailleur dit :

30 mars 2018 à 12h59

Super mentalité, mais il n’était pas réellement un titulaire en puissance l’année du titre. Plus un joueur de rotation. Très bon et combatif à chaque match.

Connectez-vous pour répondre
Teitur 62 dit :

30 mars 2018 à 22h12

Arrivee a 19 ans et super bon..parti trop tot..excellent souvenir ce joueur..un peu comme adama coulibaly arrivé jeune a lens et decenu des bons pros .

Connectez-vous pour répondre
Lensois62231 dit :

31 mars 2018 à 2h06

Toujours une idole au Cameroun, à cause de son départ prématuré son école de foot est restée au stade de projet trop vite oublié par les autorités Camerounaise qui le soutenait de son vivant

Connectez-vous pour répondre

Laisser un commentaire

Pour commenter vous devez vous enregistrer ou vous connecter.