Cette semaine, le CIES s’est intéressé aux effectifs surpayés dans les 5 plus grands championnats. L’occasion de jeter un œil sur la Ligue 1 et notamment le RC Lens.
L’étude de l’observatoire du football compare les valeurs des joueurs avant le transfert, estimées à partir du modèle statistique du CIES, et les sommes effectivement payées par les clubs lors du transfert. Le RC Lens ne s’en sort pas trop mal.
En effet, en Ligue 1, le club ayant le plus surpayé ses joueurs est le PSG avec un écart de +162 millions d’euros (+19% par rapport à l’estimation). Rennes est le champion de France et européen en terme de pourcentage avec +45% par rapport à l’estimation (+114 millions). De son côté, le RC Lens est plutôt bien placé avec un écart faible de +8 millions. Les 20 derniers joueurs transférés au RCL ont été estimés à 80 millions d’euros pour des dépenses estimées à 88 millions d’euros soit un écart de 10%. Une valeur assez respectable pour un club artésien habitué ses dernières saisons en prendre des risques et à dépenser de grosses sommes sur certains profils comme Seko Fofana, Loïs Openda ou encore Adam Buksa.
A noter que 5 clubs de Ligue 1 ont dépensé moins que l’estimation. Il s’agit de Strasbourg (-29%, -14 millions), Toulouse (-21%, -11 millions), Angers (-19%, -9 millions), Nantes (-12%, -5 millions) et Brest (-12%, -5 millions). Sur le plan européen, Manchester United est le champion en termes d’argent avec un écart de +238 millions d’euros. Le club anglais est suivi par la Juventus (+234) et le PSG.
Statistique contestable notamment sur les conséquences sportives. Cela dépend aussi de la stratégie des clubs et de leur porte-monnaie bien sûr. Si Lens avait vendu rien que 25M – 30M secs + bonus Fofana, on serait alors premiers, mais affaiblis sportivement, même si Seko est moins bon depuis son retour de blessure. Enfin, quand on regarde le classement actuel en L1, et les clubs cités ; Strasbourg, Toulouse, Angers, Brest et Nantes, ils surperforment économiquement apparemment mais… Leur classement n’est pas très glorieux en ce début de championnat.
Les chiffres ne sont pas contestables mais ce que l’on peut chercher à leur faire dire l’est bien souvent.
Notre gestion est saine et raisonnable et je te renvoie à une certaine époque où Gervais avait laissé les clés du recrutement à un certain Guy Roux qui vida la caisse en prenant à prix d’or des roudoudous pour le résultat que l’on sait…
En ce moment on ne surpaie pas, on ne brade pas non plus et les paris sportifs ratés du style Berg ne coûtent quasi rien.
Au coeur passion de Gervais, Joseph a ajouté une tête de gestionnaire de haute volée