Ces derniers jours, la section féminine du Racing Club de Lens révèle l’identité de plusieurs renforts après avoir annoncé une pluie de départs.

Après Louann Archier, attaquante, et la défenseure Laura Obrecht, les Sang et Or s’offrent une milieu de terrain qui a déjà évolué en première division (40 matches). Laurine Pinot s’engage avec le Racing jusqu’en 2025 après des passages par Fleury chez les jeunes, Metz, Issy et Soyaux.

Agée de 22 ans, la joueuse a aussi défendu les couleurs de l’équipe de France en U16, U17 puis U19. La manageure du RC Lens, Sarah M’Barek, commente cette arrivée sur le site du club. « La signature de Laurine Pinot est une très bonne nouvelle pour le Racing. À 22 ans, Laurine est déjà une joueuse mature et expérimentée au plus haut niveau. Sa venue au Racing répond aussi à une volonté de notre part de nous renforcer avec une défenseure gauchère. Si elle a été formée au poste de latérale, cette joueuse polyvalente a toutes les qualités pour évoluer en tant que piston. Sa bonne vision du jeu, sa faculté à jouer en une touche et à se porter vers l’avant seront autant d’atouts intéressants pour l’équipe.»

Du neuf en attaque, aussi

En attaque aussi les Sang et Or continuent de rebâtir. Alizée Méreau, 23 ans, a paraphé un contrat d’une saison avec le Racing après avoir quitté Orléans (8 buts marqués). Son intégration sera facilitée par la présence de Fany Proniez qu’elle fréquente déjà en Equipe de France militaire.

« Je suis ravie d’officialiser l’arrivée d’Alizée Méreau au Racing, indique Sarah M’Barek. Depuis qu’elle a terminé ses études, Alizée connaît une progression linéaire vers le haut niveau. À 23 ans, elle s’est affirmée comme l’une des joueuses les plus régulières de deuxième division en 2023/24 alors qu’elle disputait son premier exercice à ce niveau. Elle a d’ailleurs largement contribué au maintien de son équipe en Seconde Ligue. Moteur sur le terrain, Alizée l’est aussi en dehors en raison de son caractère de leader. Ses qualités sportives et humaines lui permettront sans aucun doute de se fondre dans le collectif.»