Le RC Lens reçoit le PSG en 32e de finale de la Coupe de France ce dimanche à 21h. Déjà du lourd pour les Sang et Or, qui n’ont jamais soulevé ce trophée en plus d’un siècle d’histoire commune. Une anomalie qu’il serait bien exagéré de cantonner à une simple histoire de malchance.
Le constat est le même à chaque nouvelle édition de la Coupe de France. Les chiffres ne font juste que s’aggraver : en 107 années de vie commune, le RC Lens n’a jamais su graver ce trophée sur son palmarès. Née en 1917, la Vieille dame figure sur celui de 15 des 18 clubs de l’actuelle Ligue 1 : le RC Lens, Brest et Angers sont les seuls à n’avoir jamais soulevé la Coupe de France. Mais le Racing joue cette saison sa 63e saison en Ligue 1 quand Brest (19) et Angers (32) ont bien moins souvent fréquenté le plus haut niveau et donc figuré parmi les favoris potentiels. Pire ! De tous les clubs qui n’ont jamais gagné la Coupe de France, le RC Lens est celui qui compte le plus de saisons au sein de l’élite. Dans le Top 20 de ce classement où il figure en 12e position au nombre de championnats de D1 joués, il est le seul à ne l’avoir jamais soulevée avec Nîmes (17e) ! Si on aime bien parler de réussite quand on parle de la Coupe de France, il est bien question dans le cas du RC Lens d’une énorme anomalie avant tout.
Autant de déceptions que de sorties par la grande porte
On ne peut pas toujours se cacher devant ce fameux côté aléatoire de la Coupe de France. Hormis pour quelques cas exceptionnels d’improbable chance au tirage, l’histoire de la compétition est jonchée d’aventures relatant les exploits de vainqueurs qui ont dû aller chercher des qualifications à l’extérieur et/ou contre des plus gros. Le RC Lens a de plus non seulement souvent été l’un des clubs du dernier échelon, mais aussi régulièrement un prétendant à l’Europe et donc un potentiel favori. Mais il a trop souvent chuté à domicile, chez moins bien classés ou pire, contre des équipes issues d’une division inférieure. Soyons lucides alors que l’on parle de plus d’un siècle de déceptions pour un club de ce standing : S’il n’a pas été heureux sur ses 2 premières finales en tombant face aux ogres de l’époque, Lille et Saint-Etienne (mais il était favori en 1998 contre le PSG), la situation du RC Lens en Coupe de France relève moins d’un manque de chance que d’un échec sportif étalé sur plusieurs décennies de football.
PSG ou pas, comme d’habitude, on veut y croire
Alors, comme chaque année, on place nos espoirs entre les pieds de la nouvelle équipe, celle de Will Still. Oui, il faut déjà se farcir le favori dès les 32es de finale mais quelque part, on a envie de dire : « Et alors ? ». On ne peut pas aller au bout d’une telle compétition sans taper du lourd et terminer en 32e de finale ou en demi-finale, c’est à la fin le même résultat. Le RC Lens a l’avantage de recevoir et s’il n’a pas cette année la meilleure équipe de Ligue 1, il est encore plus loin d’avoir la pire. Il n’a pas moins un profil de vainqueur potentiel que Toulouse en 2023, Nantes en 2022 ou Guingamp en 2014. Allez, cette fois c’est la bonne !
Sans un vrai attaquant et contre un PSG qui revient en forme !! Ça me parait un peu compliqué. Mais bon…….
Stanis66
Un vrai attaquant comme tu le dis ne serait sans doute pas suffisant.
Lens n’est pas une équipe de coupe. quand la pression du couperet est présente, l’équipe perd le plus souvent ses moyens. C’est pareil pour les derbys. Il n’y a aucun espoir à avoir dans cette compétition. Par contre en championnat ou poule de ligue des champions ils font bonne figure
il ne faut pas se voiler la face. Nous n’avons jamais gagné la coupe et nous ne la gagnerons jamais. les rares fois où ce n’est pas pour le psg, nous tombons contre monaco, lyon ou l’om…
de plus cette coupe a perdu de son prestige… l’important est le championnat. la coupe sert aux amateurs à se montrer en 32emes, puis eventuellement en 16 eme. les tours suivants style calais 2000 n’arrivent qu’une fois par siecle.
à oublier…
Pourquoi ne pas y croire ? Les statistiques nous donnent pourtant une chance d’aller au bout. A force de jouer cette fameuse coupe on finira par la gagner. Allez Lens.
Ce soir je reviendrai sur un classique 352, avec Frankomski, Khusanov, Danso, Médina, Machado, juste devant eux, Diouf, Thomasson, El Anhaoui, et en pointe, Sotoca, N’Zola, je joue bloc plutôt bas et je les agresse pour les empêcher de jouer. On a peu de chance de passer, mais ça ne pourra se faire que si on retrouve une défense de classe mondiale, car si on prends un but on est mort. Après il faut espérer pouvoir planter un contre ou un miracle au péno, mais c’est jouable, il faut y croire.