Ayanda Sishuba ne profitera pas du changement d’entraîneur à la tête de l’équipe première pour gratter du temps de jeu supplémentaire. Le jeune international belge n’est pas prêt pour l’élite française, il lui reste quelques étapes à franchir.

La saison passée, Franck Haise l’avait convoqué à plusieurs reprises pour des rencontres de Ligue 1, de Coupe d’Europe, mais aussi de Coupe de France. Pour autant, son temps de jeu chez les grands n’a pas dépassé les 75 minutes en 8 rencontres. Mais avec la formation, Sishuba a de nouveau montré qu’il avait un véritable potentiel, capable de répondre présent dans les grands événements, avec trois buts marqués en Youth League. Chez les jeunes, tout va bien, mais pour le plus haut niveau, il lui manque encore quelques clés.

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«Un super profil, qui est particulier à un système»

Will Still a évidemment intégré son compatriote au groupe professionnel pendant la préparation. Le milieu offensif a disputé 131 minutes de jeu, il a même officié dans le couloir droit en tant que piston. Mais ce n’était pas suffisant : Will Still ne l’a pas appelé dans son effectif pour le début de saison. Interrogé, le coach explique : « Il a besoin de temps de jeu et d’expérience chez les professionnels, au plus haut niveau. » Problème, le Racing ne peut pas lui offrir ce temps de jeu. Alors, l’idée du prêt revient sur la table, comme il y a pile un an. « Il a besoin d’enchaîner, besoin d’être dans un groupe professionnel. Il a un super profil, qui est particulier à un système. On a besoin de trouver la meilleure solution pour en tirer le meilleur plus tard. »

« Il a besoin de changer de contexte»

Alors le Racing Club de Lens étudie les opportunités de prêt qui s’offrent au joueur. En France ou en Belgique, parce que les clubs de son pays lui font les yeux doux depuis un bon bout de temps maintenant. Mais l’idéal pour le joueur de 19 ans serait de trouver un club prêt à lui faire confiance pendant une petite saison, afin d’éviter un nouvel exercice en N3, niveau qu’il connaît suffisamment, comme le souligne son entraîneur en B, Vincent Carlier. « Il a besoin de changer de contexte, d’évoluer, parce que c’est compliqué chez nous. Il doit trouver du temps de jeu. Le niveau N3, il le connaît, c’est un niveau qui a désormais peu d’intérêt pour lui. »

En France ou en Belgique, Ayanda Sishuba a des prétendants. Reste à lui trouver le bon projet pour qu’il s’épanouisse avant de revenir et de s’imposer à Lens, chez les grands.

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