Yvette Dupuis, supportrice du Racing Club de Lens depuis toujours, est décédée le 19 janvier dernier à l’âge de 91 ans. Surnommée « Mémé Lens », elle habitait depuis 50 ans dans une ancienne maison des mines à Liévin, entièrement décorée aux couleurs de son club de cœur. Mais son sanctuaire est menacé ; le bailleur social propriétaire souhaite la récupérer. La famille se mobilise pour conserver cette maison.
Bientôt un musée à la maison ?
Sur l’un des murs extérieurs de la maison, une photo d’Yvette de 5 mètres sur 3 mètres. Lorsque l’on passe la porte d’entrée, des dizaines d’objets, tels que des peluches, des posters, des écharpes, des maillots, tous à l’effigie du club, ornent l’intérieur. « Ça fait 50 ans que ma mère habite ici. Elle a commencé par peindre les murs aux couleurs de Lens. Elle a continué avec des peluches, des drapeaux et des maillots. Il n’y en avait jamais assez. Elle trouvait toujours le moyen d’accrocher dans la maison », raconte son fils Antoine. « De la cave au grenier, c’est aux couleurs “sang et or” ».
La maison d’Yvette, que tout le monde surnommait « Mémé Lens », pourrait disparaître. Le bailleur Maisons & Cités a demandé à la famille de libérer la maison pour pouvoir la récupérer. Ses enfants font tout pour la garder. Ils ont sollicité les élus, le Racing de Lens, et une vidéo circule sur les réseaux sociaux. Une cagnotte en ligne vient également d’être lancée pour récolter des fonds. « J’aimerais beaucoup qu’elle reste telle quelle, laisser tout ce qu’elle a mis dans cette maison. Ou alors l’acheter ! mais il faut que je gagne au loto. Si un mécène entend le message, je suis ouvert à toutes propositions », confie Antoine.
Finorpa ?
Quand on constate le nombre de maisons des mines fermées, abandonnées et promises à la demolition, je pense qu’un effort de la part de “maisons et cités ” serait bienvenu.
Oui, après que le prix correspond au bailleur il va accepter, tout est une question argent Allez Lens
Oui et non, il faut penser au coup d’après. Transformer une maison en musée ne se fait pas comme ça. Qui va prendre en charge le coup des travaux pour répondre aux normes d’accessibilité aux personnes en situation de handicap et de la sécurité incendie, obligatoire dans les établissements recevant du public ? Qui va assurer l’ouverture et la fermeture, le ménage, l’entretien du bâtiment et de ses équipements, payer le chauffage, l’électricité et les taxes ?