Il s’apprête à entamer sa sixième saison avec le Racing Club de Lens. Jonathan Gradit, 31 ans, va disputer une nouvelle échéance européenne, cette fois en Ligue Conférence. Dans une nouvelle semaine à deux matches, le défenseur artésien va enchaîner.

Lensois.com : Jonathan Gradit, la saison a démarré avec un sacré enchaînement de matchs, comment vont les jambes ?
Les jambes vont bien malgré l’enchaînement. Mais quand on enchaîne les victoires aussi, ça galvanise un groupe. Et la répétition des matchs passe mieux. On a hâte d’être jeudi pour jouer ce match retour contre le Panathinaïkos.

La saison passée, l’immense majorité de l’équipe était novice sur la scène européenne. Désormais, vous avez de l’expérience. Comment l’utiliser pour ce match à enjeu ?
C’est à la fin du match qu’on verra si notre vécu à Fribourg a servi. C’est typiquement le genre de match qu’on risque d’avoir jeudi, avec un adversaire qui va de l’avant, qui presse pour inverser le score. On a connu ça. Après avoir fait le plus dur, on avait reculé, et ça, on ne doit pas le refaire. Ça va nous servir d’expérience.

«Il faudra être solide dans les têtes»

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Comment, vous, abordez-vous ce match sans Facundo Medina, et vraisemblablement sans Kevin Danso ?
Ça ne changera pas tant que ça. Le système mis en place reste le même, les idées de jeu aussi. J’ai totalement confiance en ceux qui joueront, les idées restent les mêmes, on change de coéquipiers mais je sais que mes partenaires vont répondre présents.

Et le public grec, dont on connaît la ferveur, ça peut jouer aussi ?
On s’attend à un gros match. On sait qu’on va jouer contre un adversaire qui sera poussé jusqu’à la fin. J’ai le souvenir de Marseille là-bas l’année dernière. On sait ce qui nous attend. Il faudra être solide dans les têtes, être focus sur nous et faire abstraction de ce qui nous entoure.