Après sa victoire contre Brest (1-0), le Racing Club de Lens remonte à la quatrième place du classement. Une remontée qui a été longue à l’image de ce succès dans la souffrance où Lens a pris des coups. Jonathan Gradit évoque ces sujets.

En premier lieu la rencontre, une première mi-temps équilibrée, mais qui va dans le sens du RC Lens. Et cela va se traduire par le but d’Aguilar. Puis une deuxième période qui a crispé tous les supporters des Lensois. « C’était très dur. On est tombé face à une très belle équipe. Ils ne sont pas deuxième par hasard et c’est vrai que l’on a pas mal reculé en seconde période. Mais c’est aussi dû au fait que Brest a poussé pour revenir au score. On est très content aujourd’hui de ramener la victoire, on voulait remonter au classement. C’est chose faite », souligne le défenseur qui analyse le second acte par un choix tactique de l’équipe et la qualité de l’adversaire : « On a été solide défensivement. On a fait le choix de reculer et de ne pas prendre de but. C’est vrai que l’on a été plus bas que d’habitude, mais dans l’ensemble, on a été solide. Il fallait être concentré sur nous car Brest était sur une série de quatre mois sans défaite avec de nombreux matchs sans but encaissé. C’est une bonne équipe et on comprend leur classement. Il faut respecter l’adversaire, ils font une super saison. »

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La chance de retour ?

Un résultat positif où, comme à Lyon, le RC Lens n’a pas pris de but. Et où, comme à Lyon, le poteau s’en est mêlé car il a été favorable pour Lens et défavorable pour Brest. Le retour du facteur chance ? « Ce facteur chance n’a pas toujours été favorable ces derniers temps avec des décisions arbitrales particulières. Après, il ne faut pas être concentré sur ça mais sur nous. Mais quand le facteur chance est de notre côté, là, c’est mieux », admet le numéro 24 des Sang et Or.

Au soir de la 5e journée de Ligue 1, les Atrébates pointaient à la dernière place du classement. Désormais, ils sont quatrièmes et le chemin a été long. « On s’accroche. Ça n’a pas été facile depuis le début de la saison. On a eu des hauts et des bas mais on est toujours resté soudé. C’est la force du groupe, du club, de l’effectif. Les résultats font qu’on peut toujours rêver et espérer énormément de choses et vivre de belles soirées. Il reste deux matchs compliqués à gérer et après, ce sera un sprint final avec sept journées », analyse Jonathan Gradit