Les joueurs du RC Lens ont fourni une meilleure prestation en seconde qu’en première période mardi contre Orléans, à Bollaert (4-2, 8e journée de Ligue 2). Collectivement mais aussi individuellement.
C’est particulièrement le cas pour John Bostock. Le milieu, qui a tout de même su distribuer 2 ou 3 bons ballons durant cette période, n’était pas au mieux dans l’entrejeu durant les 45 premières périodes. Il a tout de même eu le sang froid nécessaire pour égaliser d’une panenka sur penalty. Ce qui ne surprend pas son entraîneur Alain Casanova :
« Il est à l’image des grands joueurs que j’aime avoir. C’est quelqu’un qui, même dans les moments difficiles, montre une robustesse mentale au-dessus de la moyenne. On parle de l’aspect technico-tactique ou physique, mais c’est avant tout le mental qui fait la différence et permet d’avoir ensuite confiance techniquement et tactiquement. Il a certes été un peu en difficulté en première période, mais il est resté au top niveau sur le plan mental et il a fourni une très bonne 2e période. »
L’ancien joueur de Tottenham semble avoir les épaules pour être un véritable patron. Alain Casanova réagit :
« C’est un joueur important mais tous le sont et le seront. Nous aurons besoin de tout le monde. Mais il rentre bien dans l’exigence que notre jeu demande, dans notre projet. C’est un joueur qui s’impose une grande exigence et qui va l’imposer à l’équipe. Lui et d’autres ont la capacité d’être des leaders par l’exemple qu’il montre et dans l’attitude. »
Propos recueillis par Christophe Schaad