A l’occasion de ses 70 ans, Gervais Martel est mis à l’honneur dans le numéro semestriel décembre-mai de La revue Sang et Or, un mook (fusion entre un livre et un magazine) sous licence officielle qui est en est désormais à son 4e numéro.
Parmi les plus de 120 pages de l’ouvrage, on peut retrouver une interview de Facundo Medina, un sujet sur l’intervention de François Hollande pour aider au sauvetage du RC Lens dans les années difficiles ou encore la passion de certains joueurs pour la pratique du padel. Mais surtout, un très large dossier consacré à Gervais Martel. De sa famille au président de la République Emmanuel Macron en passant par des légendes du RC Lens ou d’énormes personnalités du sport comme Zinédine Zidane, de nombreux témoignages ont été recueillis au sujet de celui qui a présidé le RC Lens pendant 29 ans au total.
« Ma « fortune » personnelle, c’était pas celle de Pinault, donc je savais très bien les conséquences que ça pouvait avoir »
Dans l’ouvrage, ce dernier s’est aussi prêté à une longue interview originale basée sur le principe du « Si c’était à refaire ». Interrogé sur son choix de passer la majeure partie de sa vie dans le monde du sport, il répond ainsi : « Quand j’étais petit, je rêvais d’être agriculteur, parce que j’aimais les animaux. Je les aime toujours, d’ailleurs. Et c’est réciproque : pas plus tard qu’hier, y’a un bouc qui est monté sur le toit de mon garage. Là, comme j’ai une grande pâture, un mec de mon village m’a proposé d’y mettre ses chevaux. J’y réfléchis (…) Comment tu veux que je regrette la vie que j’ai eue ? J’ai choisi la voie royale. Le sport, et en particulier le foot, c’est ce qui me correspond le mieux. J’ai démarré à Auchan et j’aurais pu y faire une belle carrière, certes. J’ai fait un autre choix, parce que j’avais besoin de me rapprocher de Lens ; à 25 ans, j’étais trop loin de mon club et j’en souffrais. Avoir vécu tout ça, c’est une aventure extraordinaire. Une chance pas possible. Même quand ça a été difficile. Tout est beau là-dedans. »
Et aucun regret quand il est question d’aborder son investissement débordant, au point d’avoir mis sa fortune personnelle au service du RC Lens : « Je ne me suis jamais posé la question. Quand je l’ai fait, c’était nécessaire. Y’avait pas à tergiverser. Ma « fortune » personnelle, c’était pas celle de Pinault, donc je savais très bien les conséquences que ça pouvait avoir. Mais tu peux pas être président d’un club prestigieux comme Lens sans mouiller le maillot. En 2012, quand je suis sorti du club et que le Crédit Agricole a pris la suie, ils ont bien vu que ce n’était pas simple. Faut pas croire que j’étais content de voir leurs difficultés. Mais, je me suis dit qu’il fallait vraiment que je trouve quelqu’un pour revenir et redonner une dynamique au club… » La suite, c’est Hafiz Mammadov, qui l’aura « fait vieillir de 10 ans ». A découvrir dans Sang et Or, “La revue des émotions fortes” !
Martel est une légende, comme on en verra surement plus. Martel me fait penser à un numéro 10, et j’ai toujours accepté plus facilement les erreurs des joueurs offensifs, ceux qui essayent, ceux qui créent, ceux qui prennent des risques. Il faut être indulgent avec eux, car un bon joueur offensif fera, toujours balancer son bilan du bon côté, et le bilan de Martel pour le RC Lens, est juste extraordinaire.
On a eu en la personne de Monsieur Martel un Président a l’image du club ,simple et bosseur .
Sa personnalité et lié et restera lié au RC Lens .
Un amoureux du club comme rarement ils le sont .
Bien sûr qu’il y a eu des erreurs,des raté mais aussi beaucoup beaucoup de bonheur ,de joie et des moments historiques pour le club !
❤️💛MERCI MONSIEUR GERVAIS MARTEL POUR TOUT CELA ,❤️💛