Le RC Lens semble prêt à mordre à pleines dents dans le play-off 1 de mardi sur le terrain du Paris FC (20h45, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports), après son succès 5-2 à domicile contre Orléans lors de la dernière journée de Ligue 2. Les Sang et Or comptent bien profiter de leur seconde chance après avoir été un temps éjecté du Top 5, comme l’explique l’entraîneur Philippe Montanier.
Lensois.com : Philippe Montanier, un gros challenge vous attend mardi avec ce play-off sur le terrain du Paris FC. Comment l’appréhendez-vous ?
Ces play-offs, c’est particulier mais également excitant. ça permet de rêver encore. On ne voit pas plus loin que le match du Paris FC. Le Top 5 n’était pas une finalité mais un commencement. C’est assez attractif et excitant car tout le monde se bagarre pour le haut et le bas du classement, ça rend le championnat intéressant jusqu’à la dernière journée. Nous avons été plus souvent 6es que 5es sur les dernières semaines. Pour nous c’est la cerise sur le gâteau, nous avons une pression positive pour réussir dans ces play-offs, nous avons l’impression de ne rien avoir à perdre.
Vous allez affronter une équipe du Paris FC contre laquelle vous n’avez jamais su gagner ni même marquer, que ce soit à Bollaert (0-0, 9e journée de Ligue 2) ou chez elle (2-0, 27e journée de Ligue 2). Comment faire pour changer les choses ?
Je ne vais pas vous le dire ! (sourire). Ce qui est sûr c’est que nous allons nous appuyer sur le retour chez eux. Nous n’avions vraiment pas été satisfaits de notre prestation et surtout de notre entame. C’est une équipe très efficace, elle ne prend pas de but et arrive à marquer avec peu de tirs. Ce match retour va nous servir pour bien préparer mardi. Puis tout le monde a envie de rectifier le tir. Ce qui pose avant tout problème contre cette équipe, c’est vraiment l’efficacité. Là-bas, on fait une barre et si on marque, ça change le match. Nous avions fait une bonne seconde période malgré une erreur. C’est dans l’efficacité qu’il faudra être à la hauteur.
« Physiquement, on ne sent pas le groupe usé ou atteint »
La victoire 5-2 contre Orléans à Bollaert a justement permis de prendre confiance même si c’était à domicile…
Sur les derniers matches, nous nous sommes aussi sentis plutôt performants à l’extérieur. A Châteauroux (0-0, 31e journée de Ligue 2), nous avons joué 25 minutes à 10, à Brest on perd en ayant l’impression de livrer un bon match (2-0, 35e journée de Ligue 2), on gagne à Ajaccio (0-2, 37e journée de Ligue 2)… Avec cette confiance acquise à domicile, on se sent plutôt dans une bonne dynamique. Puis nous avons les données physiques qui montrent encore une grosse performance contre Orléans. Physiquement, on ne sent pas le groupe usé ou atteint.
Ressentez-vous un changement au sein du groupe qui parait plus libéré mentalement ?
Les joueurs ont toujours été constants dans le travail et le bien vivre entre eux. C’est plus sur la compétition que j’ai senti qu’il y a eu un coup de booster. On s’appuie surtout sur l’actualité qui nous a tous impacté avec la Ligue des Champions. J’ai pu discuter avec des acteurs du match de Tottenham, quand ils ont gagné 3-2 sur le terrain de l’Ajax Amsterdam, il y a la tactique mais à un moment il n’y a plus que le dépassement de soi. Ce sont de bonnes sources d’inspiration.
Propos recueillis par Christophe Schaad
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