Ce samedi, le RC Lens jouera à Valenciennes un derby particulièrement prometteur alors que les 2 équipes sont proches au classement (6e et 7e) et que plus de 3 000 fans Sang et Or sont attendus (9e journée de Ligue 2, 15h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur BeIN Sports 1). Guillaume, responsable des Galiboys, partage avec nous son regard sur cette affiche.
Lensois.com : Guillaume, avez-vous le sentiment que le derby Valenciennes-RC Lens prend de plus en plus d’importance alors que, faute de Ligue 1, le Racing croise plus souvent le VAFC que Lille ?
Oui, il prend plus d’importance au fil du temps. On se souvient d’ailleurs que nous avons obtenu une victoire importante là-bas la saison dernière (0-1, 8e journée de Ligue 2) et l’ambiance était plus pesante que d’habitude. Il y a de plus en plus de rivalité entre le RC Lens et Valenciennes.
Comment sont les relations entre supporters lensois et valenciennois aujourd’hui alors qu’il y a quelques années on parlait d’une certaine proximité entre les 2 publics ?
Je dirais qu’il n’y a pas de soucis entre les supporters « lambdas ». En revanche, entre les supporters les plus actifs, c’est devenus un petit peu plus difficile. Disons que nous ne sommes plus les bienvenus à Valenciennes. D’ailleurs les forces de l’ordre ne nous laissent plus nous mêler aux Valenciennois et nous sommes encadrés jusqu’au parcage. Il y a encore 3 ou 4 années de ça, il n’y avait aucun souci. Il y a eu l’épisode où les supporters de VA ne voulaient pas de nous dans leur stade en 2014 mais déjà un an ou 2 avant cela, en allant dans un bar de supporters valenciennois pour un derby, j’avais remarqué que ce n’était plus totalement pareil.
Êtes-vous confiant pour ce derby ?
Si l’on reste dans la même lignée que contre Orléans en 2e mi-temps, je pense qu’il n’y aura pas de souci. J’espère revoir la même équipe que durant cette période. Après, c’est un derby. On sait comment cela se passe, on peut passer totalement au travers comme faire le match de l’année.
Propos recueillis par Christophe Schaad