Un flou entourait ces derniers jours les ambitions de l’ancien président du RC Lens Gervais Martel à la LFP. Simplement candidat pour intégrer le futur nouveau conseil d’administration en tant qu’indépendant ? Ou candidat à la présidence face à Vincent Labrune ?

« Chaque chose en son temps. Pour l’instant, je ne suis candidat que pour être élu en tant que membre indépendant, comme je l’ai été auparavant », avait-il éclairé auprès du Parisien, laissant donc la porte ouverte à une suite. Au final, il ne pourra être a priori ni l’un ni l’autre, sauf rebondissement. En effet, il n’a pas reçu les 2 parrainages nécessaires pour être élu au sein du conseil d’administration. Après avoir reçu celui de Foot Unis jeudi, il n’a pas obtenu celui de l’UAF (qui regroupe les familles du football, à l’image des entraîneurs, joueurs…). Son absence du conseil d’administration bride d’emblée toute ambition de devenir président de la Ligue, alors que celui-ci est généralement désigné parmi le collège des indépendants (autrement, un candidat président d’un club devrait abandonner ses fonctions auprès de celui-ci).

« Je suis un peu dégoûté »

Au final, seul Cyril Linette pourrait être opposé à Vincent Labrune pour l’élection à la présidence. Et encore, via un repêchage qui parait se mettre en place, alors que l’UAF semblait lui avoir également refusé son parrainage pour amorcer ensuite un rétropédalage en fin de journée dans sa communication. En attendant, Gervais Martel s’est lui exprimé dans les colonnes de L’Equipe, partageant son incompréhension : « Je suis un peu dégoûté. C’est un truc de fou. C’est comme si lors de l’élection du président de la République, il y avait quinze candidats et que pour le premier tour on décide que deux seulement pouvaient se présenter. Là on est chez les fous. Qu’est-ce que cela veut dire ? Où est la démocratie ? En quoi cela les gênait-il de donner 4 ou 5 parrainages, à Guerrini, Cyril Linette et moi en plus de Vincent Labrune et Karl Olive ? D’autant que je l’ai eu de Foot Unis, la veille (…) Je n’ai pas l’intention de me le laisser faire. Je vais réfléchir et voir ce qu’il est possible de mener comme recours. On va voir par exemple ce qui se passe aujourd’hui (vendredi) et dans les jours à venir. »