A Toulouse (0-2) puis Nantes (0-1), le RC Lens a su concrétiser par des victoires les bonnes dispositions démontrées depuis début 2024 malgré les déceptions à domicile face à Monaco (2-2, 5 tab 6 en Coupe de France) et contre le PSG (0-2, 18e journée de Ligue 1). A confirmer désormais contre Strasbourg samedi à Bollaert (21e journée de Ligue 1, 17h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Prime Vidéo). Le point avec le coach Franck Haise.

Lensois.com : Franck Haise, après ces 2 victoires à Toulouse et Nantes, peut-on dire désormais que les périodes plus difficiles sont derrière vous ou considérez-vous que c’est trop tôt ?
Je vais juste prendre des chiffres : sur les 15 dernières journées, on a fait 31 points. Cela veut dire plus de 2 points par match. Je sais que tous nos matches n’ont pas été flamboyants, exceptionnels, mais factuellement, on a pris ce total de points. On paye un gros retard à l’allumage mais la dynamique est intéressante depuis un moment et dans la dynamique de jeu sur 2024 il y a beaucoup de choses positives, même s’il n’y a pas encore eu 95 minutes complètes et même s’il y a eu la défaite contre le PSG ainsi que l’élimination aux tirs au but face à Monaco en Coupe de France.

Cette dynamique la devez-vous à une plus grande puissance au milieu et plus de justesse aux abords de la surface ?
En effet Neil (El Aynaoui) et Andy (Diouf) ont des profils qui amènent plus de puissance physique par rapport à Salis (Abdul Samed) et Papy (Mendy). La justesse aussi oui, même si je pense qu’on peut encore s’améliorer. David (Pereira Da Costa), qui a marqué 2 buts a aussi plus osé, plus frappé, été plus présent et ça fait partie des éléments sur lesquels on avait des objectifs en commun. Au regard de ses qualités, je savais que c’était un axe de progression qui lui apporterait de la confiance. Plus on sera en mesure d’être dangereux à plusieurs, plus on posera des problèmes à notre adversaire.

« Je préfère avoir des choix à faire, même s’ils ne sont pas toujours simples »

Avec les retours des internationaux notamment, vous retrouvez plus de concurrence dans les différents domaines. Cela ne représente-t-il pas un gros plus alors que vous abordez une série de 5 matches en 15 jours ?
Je préfère avoir des choix à faire, même s’ils ne sont pas toujours simples car ils ne tiennent pas à grand-chose. Je suis déçu pour Machado (ndlr : le Colombien est de nouveau forfait ce week-end) car l’idée était qu’il fasse un temps de jeu avec la réserve, mais je suis content d’avoir tout le groupe, avec des matches très rapprochés. Il faudra de la fraîcheur et que les joueurs nous amènent tout ce qu’ils sont capables de nous apporter.

Vous allez affronter une équipe de Strasbourg en gros progrès ces dernières semaines. Quel est votre regard sur votre adversaire ?
Ça permet de rappeler que parfois, il faut laisser un peu de temps aux entraineurs et aux staffs pour intégrer des principes de jeu, surtout quand il y a des changements et beaucoup de jeunes joueurs. Comme chez nous. Il faut leur laisser du temps à ces jeunes joueurs et quand on voit ce que donne Strasbourg depuis un bon moment, ce que Patrick Vieira a réussi avec son staff… C’est une équipe très dangereuse, très dynamique avec beaucoup de projection, de la qualité sur les transitions. Je comprends leurs résultats. Contre Paris, qui a une grande efficacité, ils auraient pu faire un meilleur résultat (1-2, le 2 février). C’est un adversaire redoutable.