À 31 ans, et après 14 saisons à jouer au haut niveau, Raphaël Varane raccroche les crampons. Après avoir mis un terme à son aventure internationale avec les Bleus à 29 ans, le défenseur a annoncé ce mercredi la fin de sa carrière de footballeur professionnel.

C’était dans l’air du temps. Victime d’un corps qui ne parvient plus à suivre le rythme imposé par le plus haut niveau du football, Raphaël Varane tire sa révérence ce mercredi. Il s’est exprimé dans un long post publié sur Instagram. « Au cours de ma carrière, j’ai relevé de nombreux défis, je me suis élevé à l’occasion, presque tout cela était censé être impossible. Des émotions incroyables, des moments spéciaux et des souvenirs qui dureront toute une vie. En réfléchissant à ces moments, c’est avec une immense fierté et un sentiment d’accomplissement que je vous annonce ma retraite du jeu que nous aimons tous. »

 

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Formé à Lens, 24 matches sous le maillot artésien

Formé au Racing Club de Lens dans les années 2000, le défenseur français avait rejoint le Real Madrid en 2011, un club avec lequel il disputera 360 matchs et gagnera notamment trois Ligues des Champions, avant de filer à Manchester United (95 matchs) dix ans plus tard. Il avait été recruté par le club italien de Come cet été, mais il s’était blessé dès son premier match en Italie.

« J’ai adoré me battre pour moi-même, mes clubs, mon pays, mes coéquipiers et les supporters de chaque équipe pour laquelle j’ai joué. De Lens à Madrid en passant par Manchester, et en jouant pour notre équipe nationale. J’ai défendu chaque écusson avec tout ce que j’avais, et j’ai aimé chaque minute du voyage. Jouer au plus haut niveau est une expérience palpitante. Cela teste toutes les limites de votre corps et de votre esprit. Les émotions que nous éprouvons, vous ne pouvez pas les trouver ailleurs. En tant qu’athlètes, nous ne sommes jamais satisfaits, nous n’acceptons jamais le succès. C’est notre nature et ce qui nous alimente. Je n’ai aucun regret, je ne changerais rien. J’ai gagné plus que je n’aurais jamais pu rêver, mais au-delà des victoires et des trophées, je suis fier d’être, quoi qu’il arrive, resté fidèle à mes principes. J’ai essayé de laisser chaque endroit meilleur que je ne l’avais trouvé. J’espère que je vous ai tous rendus fiers. […] Pour l’instant, aux supporters de chaque club pour lequel j’ai joué, à mes coéquipiers, entraîneurs et staff… du fond du cœur, merci d’avoir rendu ce voyage plus spécial que mes rêves les plus fous ne pourraient jamais le prévoir. »