Alors que la LFP rame déjà pour trouver preneur pour les droits TV de la Ligue 1 sur le cycle 2024-2029, un autre problème devrait rapidement se présenter : celui de la répartition de ces droits, comme le souligne L’Equipe.

Alors qu’ils devraient être revus à la baisse pour les droits nationaux, puisqu’à la Ligue on espère désormais en tirer 500 millions d’euros, c’est en particulier la répartition des droits internationaux, à la hausse et qui devraient eux être d’au moins 160 millions d’euros à 200 millions d’euros, qui pourrait susciter bien des débats. Car cette manne est, en principe, allouée uniquement aux clubs européens sur les 3 dernières années. Le RC Lens fait d’ailleurs ainsi partie des 10 clubs concernés.

Un effort de CVC ou un partage plus large des droits internationaux ?

Télévision bollart rc lens

Afin que les plus petits clubs, ou plutôt les non européens, ne soient pas trop lésés, un partage différent des droits internationaux pourrait être réclamé. « Sur la partie qui concerne tous les clubs, les revenus vont baisser et sur la partie réservée à quelques uns, ils augmentent, ça ne serait pas totalement stupide », lance ainsi un proche du dossier à L’Equipe. Reste que cela risque d’amener des discussions houleuses et difficiles, surtout que les clubs bénéficiant pour l’heure des droits internationaux sont majoritaires puisqu’au nombre de 10. A quel point défendraient-ils cette position de force le cas échéant ? Une autre alternative, qui pourrait être privilégiée, reposerait sur une baisse des émoluments dû à CVC, qui a investi auprès de la LFP à hauteur de 1,5 milliards d’euros pour la création d’une société commerciale (en échange de 13% de ses revenus à vie, un taux qui pourrait monter à 20% pour 2024-2025 CVC étant censé rattraper 2 premières années durant lesquels il n’a rien touché, comme cela était prévu). Demander un effort à ce partenaire crucial serait ainsi envisagé par certains dirigeants.