La série n’est toujours pas terminée ! Alors que la LFP a informé BeIn Sports et le groupe DAZN qu’ils avaient remporté les droits de la Ligue 1, les discussions sont déjà ouvertes pour une fin de bail prématurée.

Si vous avez manqué les derniers épisodes, DAZN a décroché huit des neuf matches de chaque journée de Ligue 1 contre un chèque de 400 millions d’euros par an. BeIn Sports récupère la neuvième affiche pour environ 100 millions d’euros par an. Le deal devait porter sur un contrat pour les cinq prochaines saisons, autrement dit jusqu’en 2029. Mais rien n’est encore défini.

D’autant que le groupe anglais aurait annoncé proposer un abonnement futur de 34 euros par mois (avec engagement de l’abonné). Une somme exorbitante qui pourrait pousser les téléspectateurs à envisager d’autres options, pas forcément légales. Le président du RC Lens, Joseph Oughourlian, avait d’ailleurs pris la parole sur son réseau LinkedIn pour exprimer son inquiétude sur le sujet.

Un pari financier risqué

Reste le fait que BeIn Sports a ajouté une clause très importante dans son offre de dernière minute. Le groupe qatari a inclus une clause de sortie au bout de deux années de contrat, soit à l’issue de la saison 2025-2026. DAZN a finalement suivi le pas et fait de même.

Ainsi, les échanges ont déjà commencé. La tendance se porte désormais sur une issue de secours disponible après la troisième saison et non plus la deuxième.

En bout de table, il y a aussi les dirigeants de CVC qui verraient d’un mauvais œil une potentielle fin anticipée du contrat. CVC s’est entendu avec la LFP pour récupérer 13% de ses recettes commerciales contre 1,5 milliard d’euros. Alors, s’il fallait repartir sur un appel d’offres pour les droits télé avant 2029, personne n’a la certitude d’engranger plus que les 500 millions d’euros proposés cet été …