29,99 euros par mois pendant un an, même quand il n’y a pas de Ligue 1 au programme, ou 39,99 euros sans engagement, ce sont les tarifs qu’il faudra débourser pour suivre le championnat de France sur DAZN, qui dispose de 8 matches sur 9 par journée, plus un différé sur le match que proposera BeIN Sports.

Une politique tarifaire qui fait fortement grincer des dents. Dans les colonnes de L’Equipe, le président directeur général de DAZN Shay Segev la défend. Il déclare notamment : « Le prix est le résultat de deux facteurs principaux. Le prix que nous payons à la LFP pour les droits et le volume de personnes susceptibles d’acheter ce produit. Ce prix a été établi aussi sur la base de notre expérience sur les marchés voisins et nous estimons qu’il correspond à la valeur de l’offre que nous proposons. Mais je veux croire, sans m’engager, que nous pourrions créer d’autres formules d’abonnement à un prix d’entrée plus bas à l’avenir. Mais aussi à des prix plus élevés si on intégrait d’autres droits forts à notre catalogue (…)  J’aimerais pouvoir proposer un prix inférieur si je le pouvais. Mais si vous le comparez à un billet de match, combien coûte-t-il aujourd’hui ? Entre 50 et 80 euros en moyenne pour les moins chers. Les prix ont beaucoup augmenté ces dix dernières années et l’inflation touche tout le monde. C’est un très gros investissement pour nous et nous voulons développer une activité durable. Nous ne voulons pas nous retrouver dans une situation où, après un ou deux ans, nous aurions les mêmes problèmes que d’autres par le passé. »

La possibilité de suivre juste le match de son équipe préférée ? Peut-être un jour…

télévisionLe PDG indique que DAZN reste ouvert à l’ouverture d’autres offres dans le futur, beaucoup regrettant par exemple que l’offre pour un seul match, à 14,99 euros par mois, ne permette pas de choisir son match. Il explique : « Avec notre plateforme, nous sommes extrêmement flexibles. En boxe, nous proposons déjà du pay-per-view et nous pourrions également le faire pour la Ligue 1. Certaines rencontres pourraient être même gratuites si nous trouvons de grandes marques pour les sponsoriser. Nous continuerons toujours le schéma traditionnel de l’abonnement mensuel car c’est un repère pour les gens. Mais notre idée est de trouver aussi des modèles alternatifs pour toucher plus de clients car le succès ne se résumera pas à 1,5 million d’abonnés payant à 29,99 € par mois. Nous voulons en atteindre 2 à 3 millions avec un ensemble de formules. Peut-être avec un abonnement dédié au smartphone, peut-être un autre comme vous l’avez dit pour suivre uniquement son équipe. Nous verrons. »