Alors que DAZN est toujours soumis à de vives critiques en raison des tarifs des abonnements nécessaires pour suivre 8 matches de Ligue 1 par journée en direct (29,99 euros par mois avec engagement, 39,99 sans engagement), le président directeur général de l’antenne française Brice Daumin a pris la parole dans les colonnes du Parisien.

Il a notamment été invité à donner un nombre d’abonnés, alors que l’objectif se situe à 1,5 million d’euros et que ces derniers jours, des bruits annonçant un premier chiffre à 100 000 abonnés seulement se sont répandus… Mais pas de réponse concrète à lire : « (Rires) C’est une excellente question ! On a signé un deal sur 5 ans : c’est un marathon. On est dans une phase de montée en puissance. C’est trop tôt pour communiquer quoi que ce soit en termes de résultat. Le bilan, c’est certain qu’on va le partager, mais pas maintenant. »

Le spectre du piratage agace

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Il défend par ailleurs la position tarifaire de DAZN : « DAZN, avec une offre à 29,99 euros, même en faisant l’addition de BeIN Sports à 15 euros par mois, ce n’est pas plus cher que ce qui a existé auparavant. Tout le monde parle du prix en disant que c’est plus cher. Mais plus cher par rapport à quoi ? » Si la plateforme propose en effet plusieurs autres contenus dans l’abonnement (championnat belge ou encore Ligue des Champions féminine pour le foot notamment), il ne s’étend pas en revanche sur une comparaison avec les contenus proposés par exemple par Canal+ ou Prime Vidéo par le passé (Coupes d’Europe, série, cinéma, etc). Et il déplore l’omniprésence du piratage : « Le piratage, c’est du vol. Il ne faut pas l’appeler autrement. Aujourd’hui, on a une promotion du piratage qui est faite dans la presse, sur l’usage illégal d’accès au contenu, et c’est un scandale. » Néanmoins, il confirme que dans le futur de nouvelles offres plus à la carte pourraient être proposées. Ce qui parait indispensable aujourd’hui tant les tarifs ont semblé braquer les supporters. « On est un nouvel acteur : il faut écouter, comprendre, regarder ce qui fonctionne, ce qu’il y a à améliorer », lance-t-il notamment.