C’est l’un des atouts principaux des entraîneurs pour influencer la suite d’un match. A chaque mi-temps, Franck Haise comme tous les autres entraîneurs de la planète, profite d’un petit quart d’heure de coupure pour faire un premier bilan, passer ses consignes. Contre Séville justement, son discours à la mi-temps a permis de recentrer tout le monde.

Pour autant, le manager général lensois assure qu’il n’a pas besoin de réfléchir en amont à ce qu’il va devoir transmettre dans le vestiaire. « Je ne prépare pas mes interventions de la mi-temps en avance, elles se font dans l’instant, dans les 3 ou 4 minutes qui précèdent la fin de la première période et en fonction des infos qu’on peut partager avec les adjoints et Alex à la vidéo (Alexandre Pasquini) en 2 minutes, pour aller sur les points essentiels. Après j’ai toujours une idée précise de comment je veux aborder cette mi-temps sachant qu’il faut être court. Il ne faut pas en donner plus que ce que ça mérite. Il faut un impact mais après ce sont toujours les joueurs qui font, que vous criez, montriez des images ou réajustiez individuellement. Si notre match a changé en 2e période contre Séville, c’est parce que les joueurs avant tout ont basculé sur autre chose. »

Propos recueillis par Christophe Schaad