Alain Casanova vit sa première saison sur le banc du RC Lens après 15 mois sans club. L’ex coach de Toulouse en a profité notamment pour voyager et parfaire ses connaissances footballistiques.
Avant le RC Lens, il a eu d’autres sollicitations. Lorsqu’on lui demande s’il aurait été intéressé par un poste de sélectionneur ou à l’étranger, il répond :
« La seule chose qui m’aurait intéressé, c’est un club étranger. J’ai refusé énormément de sélections. Mon plaisir et mon moteur, c’est le quotidien. J’avais peur de me perdre si je sortais du travail avec un club. Il y a eu pas mal d’appels, mais certains projets ne me convenaient pas, des championnats ne m’intéressaient pas. Mon envie, c’était l’Espagne, et j’ai même failli m’engager. Je voulais un projet dans un grand club populaire. Lens correspond évidemment à cette attente, même si je ne voulais pas aller en L2 dans un premier temps. Aujourd’hui, je suis un entraîneur de L1 qui exerce en L2 dans l’un des 10 plus grands clubs français. »
On dit souvent qu’il n’était pas le premier choix (ndlr : le nom de Philippe Montanier était évoqué avec insistance). Celui qui a décidé de poser ses valises au RC Lens attiré par la ferveur et les qualités de travail en matière de formation, ne s’en préoccupe pas :
« Je suis arrivé ici avec un objectif que j’ai affiché dans le vestiaire dès le premier jour : faire monter le club. Peu importe si j’étais le 2e ou le 3e choix, je ne m’arrête pas à ça. Je suis sûr de ce que je peux apporter au club et à l’équipe. Après avoir parlé avec des personnes de l’Atletico Madrid engagées dans le projet, le président Gervais Martel m’a appelé pour me dire qu’il était favorable à ma venue. Ça s’est fait naturellement. »
(Source : France Football)