Ce 25 octobre sort en librairie « Ma vie sera ici », un livre publié par Talent Editions qui permet à Guillaume Warmuz de retracer son parcours d’homme et sa carrière de joueur, revenant sur ses plus belles heures tout en levant le voile sur certaines zones d’ombre. Un ouvrage dont la sortie ne devrait pas laisser les supporters du RC Lens insensibles.
A l’heure où Brice Samba représente le RC Lens à l’occasion d’un nouveau rassemblement avec les Bleus, Guillaume Warmuz a lui dû se contenter du statut d’international français Espoirs, militaire ou encore A’. Mais celui que l’on se permettra de désigner ici « meilleur gardien français non international A des années 1990 », barré qu’il était par une incroyable génération (Barthez, Lama, Charbonnier…) restera à jamais une personnalité à part dans l’histoire des Sang et Or. Il a été le dernier rempart du titre de champion de France en 1998, le dernier rempart de la victoire en Coupe de la Ligue en 1999, le dernier rempart de Wembley, le dernier rempart du parcours jusqu’en demi-finale de la Coupe de l’UEFA… Pour ces faits d’arme, il sera à jamais le premier et on attend évidemment qu’un jour quelqu’un le déleste du record du plus grand nombre de matches de Ligue des Champions joués par un Lensois. On parle bien d’un monument de l’histoire du RC Lens qui a pris la plume pour passer un moment avec nous.
« Le souhait d’apporter des éclaircissements et un témoignage »
A maintenant 53 ans, Guillaume Warmuz avait bien des choses à raconter pour retracer sa vie de footballeur et d’homme, ce qu’il a fait avec l’aide d’Alexandre Taillez (que vous connaissez aussi peut-être pour sa chaine Youtube RCL Archives dont nous partageons très souvent les vidéos dans nos colonnes). Au fil des plus de 400 pages de cette autobiographie intitulée « Ma vie sera ici » à paraitre le 25 octobre chez Talent Editions, celui qui apporte aujourd’hui son expérience du côté de Mâcon en tant que directeur sportif n’élude rien. Avec beaucoup de sincérité, il se livre sur les moments de gloire comme les moments de faiblesse, à l’image du récit de cette sombre journée du 28 novembre 2002 à Porto, dernière sortie en Sang et Or loin d’être à la hauteur de tout ce qu’il a apporté au club. Le Bourguignon aux origines polonaises et italiennes nous partage ses moments de fierté sans jamais oublier de faire son autocritique sur les passages plus délicats ou d’évoquer ces moments d’incompréhension, comme avec Joël Muller. « J’avais ce souhait d’apporter pas mal d’éclaircissements, notamment par rapport à mon départ de Lens, de répondre à cette question : « Pourquoi Gus a fini par quitter Lens ? », sans non plus chercher à régler des comptes. J’avais cette envie de raconter mon histoire, à travers cette trame qu’est le football, devenu une autre nature en moi. Ce livre est un témoignage, à travers lequel je pense d’autres peuvent s’identifier même si on a tous des parcours différents », nous explique l’ex n°1 du Racing.
« Ce qui m’a animé, c’était de rendre les gens et le peuple lensois heureux »
Mais ce sont aussi quelques 400 pages durant lesquelles Guillaume Warmuz revient sur ces moments exemplaires de résilience, à travers notamment ses 2 grandes résurrections sportives : son retour suite à une grave blessure au genou qui aurait pu enterrer sa carrière, survenue en sauvant une balle de but sur coup franc lors d’un match crucial pour la qualification du RC Lens en Coupe de l’UEFA face à Montpellier en 1996, ou ce rebond au plus haut niveau sous les couleurs de Dortmund puis Monaco après quelques mois à Arsenal pour se remettre la tête à l’endroit auprès d’Arsène Wenger ou encore du gentleman et légendaire gardien anglais David Seaman, alors qu’il en paraissait bien loin après Porto. Car la carrière de Guillaume Warmuz ne se résume pas au Racing. Elle a commencé dans sa bourgogne natale à Blanzy, s’est poursuivie à l’INF Vichy pour l’amener à côtoyer les plus grands dans l’ombre à Marseille avant de se faire repérer par le RC Lens à Louhans-Cuiseaux. Autant de moments fondateurs sur lesquels revient « Gus », qui n’oublie pas de nous rappeler à quel point l’humain est aussi important dans un parcours. Au milieu des clins d’œil à Daniel Leclercq ou encore ses amis Mickaël Debève et Vladimir Smicer, il évoquera ainsi à plusieurs reprises ces personnalités que vous ne connaissez pas mais qui ont marqué son parcours : « La dimension humaine a toujours été importante pour moi. Ailleurs aussi, mais en particulier à Lens, ce qui m’a animé, c’était de pouvoir rendre les gens et le peuple lensois heureux », nous rappelle Guillaume Warmuz. De ses centres d’intérêt à sa foi jusqu’aux principes qui l’ont guidé pour devenir le footballeur qu’il a été et l’homme qu’il est aujourd’hui, Guillaume Warmuz partage ici avec nous une lecture qui devrait susciter l’intérêt de tous ceux qui l’ont vu garder les buts avec tant de ténacité et d’investissement à Bollaert pendant plus de 10 ans, de 1992 à la mi-saison 2002-2003. Une carrière comme on en voit plus beaucoup.
« Ma vie sera ici », de Guillaume Warmuz, avec Alexandre Taillez, disponible le 25 octobre chez Talent Editions au prix de 20,90€ dans toutes vos librairies habituelles, en ligne ou en boutique.
Je me rappelle de la longue attente pour son retour de blessure en 96-97 alors que tout allait mal. Il a eu des saisons moins bonnes que d’autres mais il a été souvent le gardien d’une très solide défense et ça ne marche pas sans un excellent gardien. Au milieu des années 90 et en 98, il était sans doute aux portes des Bleus avec une grande régularité dans ses performances. Et wembley reste un modele de chef d’oeuvre, quelle sécurité et sérénité il avait apporté à sa défense ce jour là ! Porto n’est qu’un détail Gus, on ne se rappelle que du reste !
Il valait bien un Charbonnier et il aurait dû faire parti des champions du monde 98
Effectivement pas photo
Il n’aura jamais eu l’hommage qu’il méritait. Une des choses que j’ai toujours reproché à Martel.
Il fait parti de.mon panthéon des gardiens lensois ,le gardien des titres ,avec Gaetan Huard mon idole de jeunesse, et Bernard Lama le plus talentueux de tous ,resté trop peu de temps chez nous.
Oui de très bon gardien mais celui qui aura le plus beau palmarès avec lens restera GUS,LAMA était en transit et HUARD ses meilleurs années et plamares étaient à Marseille et bordeaux.
Sinon c’est une belle brochette de bons gardiens.
Jusqu’à preuve du contraire Gus est le gardien emblématique du RCL. Et je ne pense pas qu’il sera un jour délogé de ce titre honorifique.
il y a eu une tradition de grands gardiens à Lens : Warmuz et Huard effectivement mais aussi Lannoy, Tempet, Dufuler … etc… je ne compte pas Lama qui n’ a fait qu’une petite pige tout comme Aerola ! et ensuite un gros trou noir … jusque Samba ! Un regret ! il y a longtemps que notre de formation n’a pas sorti un vrai bon gardien !
hey lensois.com au lieu de tjr lâchement censurer mes post, prenez votre courage à 2 mains et bannissez moi ; à moins que vous êtes trop occupés à réviser vos cours de français pour vos articles bourrés de fautes
Il y a beaucoup à dire sur la période MULLER et ses fautes qui ont coutés un titre qui nous tendait les bras ! Volonté d’écarter les historiques : Warmuz (complètement déstabilisé pour imposer Itandje) ou Sikora (auquel on a préféré des joueurs restés inconnus comme Jabi) et aussi un gars comme Pedron, pourtant imperial … puis un mercato hivernal mal négocié qui a affaibli l’équipe et un entêtement dans un système de jeu qui a montré ses limites ensuite … tout ça orchestré par un clan autour de Rigobert Song et des Africains .. mais je m’arrête là avant que mes propos ne soient déformés comme bien souvent !
Tu as oublié ETTORE qui a bien œuvré pour itanje et savonner la planche de GUS
Muller et ettore ont bien savonner sa planche..
Warmuz a gagné 2 trophées, à chaque fois aux dépens du Metz de Muller dans les moments décisifs. Et la fois où il en tenait un et qu’il lui a échappé au dernier moment,c ‘était avec Muller comme coach. Y a pas de hasard… La gestion de la fin de saison 2001-2002 où on devait etre champion a été catastrophique comparée à 1998 avec le druide. Le guide sur le banc avait tout simplement moins la gagne en lui.