C’était un passage express, mais Pierre Dréossi avait bien posé ses valises à Athènes pendant 6 mois pour travailler au sein de la direction sportive du Panathinaïkos Athènes.

L’actuel directeur général du Racing Club de Lens connaît donc plutôt bien l’adversaire qui attend les Artésiens demain soir à Bollaert. Le club grec a été défait par l’Ajax Amsterdam en barrages d’accession à la Ligue Europa. Pour L’Équipe, Pierre Dréossi a rouvert la boîte à souvenirs.

On remonte donc à octobre 2020, lorsqu’il prend ses fonctions de directeur sportif à Athènes, après avoir suivi un certain Laszlo Bölöni. « Je lui avais répondu que j’avais d’autres projets. Il me dit qu’il n’arrivait pas à s’en sortir. J’ai pris une semaine de réflexion. Il m’appelait tous les soirs, m’expliquant qu’il y avait un fort potentiel, à condition de remettre un peu d’ordre. Je suis allé voir. J’ai été très bien accueilli. Les conditions de travail étaient formidables. J’ai demandé un contrat jusqu’à la fin de la saison. »

Une fois la saison terminée, Pierre Dréossi est rentré en France. Après une saison sans contrat, il atterrira à Metz. Mais à quelques heures de retrouver de vieilles connaissances, le DG lensois prévient. « Dans leur vieux stade fétiche (l’Apostolos Nikolaidis d’environ 15 000 places), le public est très proche des joueurs, très oppressant. C’est le pire tirage que nous pouvions avoir. Heureusement, nous jouerons au stade Olympique (70 000 places) au retour, pour des raisons d’homologation. C’est une équipe expérimentée, agressive. On ne va pas s’amuser. »