Quatre buts en quatre journée dont un pénalty et un but contre son camp, l’attaque du Racing Club de Lens a quelques difficultés en ce début de saison. Pourtant, la préparation laissait envisager un festival offensif.
27 buts en huit matchs de préparation. Certes, sans les offenser, il y avait des adversaires plus faibles (Courtrai, Red Star, Versailles), mais il y a eu également cinq buts contre le Bayer Leverkusen et Leicester City. Depuis la reprise du championnat, le RC Lens éprouve quelques peines à finir ses actions. Cependant, depuis la préparation, d’autres renforts offensifs se sont ajoutés (Zaroury, Satriano, Nzola). Cela a-t-il déréglé la machine ?
Interrogé sur ce problème de finition, Anass Zaroury répond : « Je suis milieu offensif. Je pense apporter de la finesse et des bons choix dans les 30 derniers mètres. Ça peut apporter à l’équipe. Il faut travailler. On n’est pas mal déjà. On fait un bon début de saison, il faut continuer. » Lors de sa première titularisation contre le Stade Brestois, le joueur de 23 ans avait distillé une passe décisive pour Jhoanner Chavez.
La préférence du 10
Dans le système Will Still, Anass Zaroury a le rôle de numéro 10 comme l’ont occupé pendant la préparation Angelo Fulgini et David Pereira Da Costa. Un rôle qui lui plaît. « Dans ma carrière, j’ai déjà joué ailier gauche. Avec le poste de numéro 10, ce sont deux postes qui me plaisent et qui me permettent de montrer ce que je sais faire », explique le natif de Malines en Belgique avant de s’étendre. « Avec un 3-5-2, je pense aussi montrer mon potentiel. J’ai beaucoup de liberté, on se comprend facilement avec les autres, ça fonctionne bien. Sur ces deux postes, il y a des choses que j’affectionne beaucoup, d’autres un peu moins, tout dépend de la tactique et du schéma qu’on a mis en place. Dans un 3-5-2 comme ici, oui, j’aime bien jouer 10, ça me va, je sais faire. »
Une touche technique qui a été entrevue contre Brest, qui a été avortée à Monaco (Ndlr. sortie sur blessure) et qui mérite, désormais, d’exploser pleinement dans le collectif lensois.
Manque surtout quelques frappes de loin de nos milieux de terrain, je pense notamment à Diouf et Da Costa qui pourtant sont pas maladroit dans cet exercice. On cherche peut être parfois trop la passe, alors qu’à l’entrée de la surface on peut tirer. Bizarrement c’est nos défenseurs qui prennent leur chance de loin, Machado, Medina on a vu Khusanov aussi. Faut vraiment qu’on leur montre le culot que pouvait se prendre Fofana et à raison. Pas avoir peur de prendre ses responsabilités et tirer, plus de détermination des les 25 mètres. Ok bien jouer et faire de belles passes et actions bien construites c’est beau. Parfois un jeu plus direct ça sert. Surtout avec les défense compact dans la surface. Avec une forêt de jouer ça peut passer. Zaroury est aussi un peu comme ça, à chercher la passe entre les lignes. Faudrait peut être alterner le jeu construit et le jeu plus direct quand c’est bouché, surtout en première période…
Tu as raison syl ,mais les frappes de loin ce n est pas dans l adn du football français, contrairement à l Allemagne ou des qu ils ont une ouverture ils allument, hommes et femmes d ailleurs.
Bizarre….avec Sotoca, Labeau-Lascary et Sotoca c’est l’attaque de feu?
Le meilleur 10 que ait eu à Lens, je m’avance sans prendre de risques en disant qu’il est largement supérieur à Kakuta. Et il sera surtout moins voyageur et plus fiable que Kakuta, le plus important.
@ YF : Ah tiens, te revoilà toi, l’idiot du village ? Alors content du retour de El Aynaoui après son opération par des chir’ monégasques et 7 mois d’absence ? :-DDD