Le RC Lens a annoncé ses ambitions pour 2020 mardi soir avec l’intention de s’installer en Ligue 1 et de tripler son budget pour atteindre 55 millions d’euros. Sans doute le projet le plus ambitieux de la Ligue 2.
L’entraîneur lensois Alain Casanova pourrait se sentir fortement sous pression en étant à la tête de l’équipe. Mais pour lui qui était présent lors de cette présentation, rien n’a changé :
« Quand je suis arrivé, on m’a dit qu’on avait 2 ans pour monter. C’est moi qui aie dit que je voulais monter tout de suite. La pression, je me la mets moi-même. Je veux montrer à mon groupe, mon staff, au club et à son public que nous avons une grande ambition et que nous ne nous cachons pas. Il y en a d’autres qui ont la même ambition mais qui le taisent. Quand vous êtes à la tête d’un grand club, que ce soit en Ligue 2 ou en Ligue 1, vous avez pour obligation d’avoir des résultats. Si on vit avec la pression, la crainte, on ne fait pas bien les choses. Moi, je vis très bien avec tout ça. Je travaille avec le staff au quotidien pour que nous donnions le meilleur de nous-mêmes. Nous avons toujours dit que nous voulons des résultats, qu’on ne pouvait pas les garantir, mais qu’en revanche, on pouvait garantir que l’équipe allait bien travailler. C’est un projet global que j’imagine et que j’essaye d’impulser. Si nous atteignons nos objectifs, cela ne sera pas que le fait des joueurs et du staff mais de l’ensemble du club. Chacun a son petit grain de sable à apporter. L’exigence, on se l’impose à nous et on essaye de l’imposer pour être le plus performant possible. Cela fait 35 ans que je suis dans le foot et c’est tout les jours comme ça. Il n’y a rien de nouveau aujourd’hui. »
Propos recueillis par Christophe Schaad