Le RC Lens attaque le sprint final de Ligue 2 après une mauvaise série. Alain Casanova, le coach lensois, reste serein et confiant envers son groupe. Entretien.
Lensois.com : Alain Casanova, avez-vous encore le destin entre vos mains en cette fin de saison ?
Si on nous avait dit qu’à 4 journées de la fin, on se retrouverait dans cette position là, je pense qu’on aurait été beaucoup pour signer. Aujourd’hui, tout peut arriver. Il y a encore 12 points en jeu et on reçoit à 3 reprises. Nous sommes dans la continuité des déclarations précédentes. Ce sera serré jusqu’au bout. Cela va peut-être se jouer lors de la dernière journée. Nous avons des temps forts et des temps faibles. Maintenant il faut gagner les matches et notamment celui qui arrive.
Vous jouez 3 fois à domicile mais votre parcours à Bollaert ne semble pas être à la hauteur ?
Mais, on préfère évidemment jouer à domicile. On sait que cela sera compliqué pour les adversaires. L’équipe va être forte avec le soutien de Bollaert. J’ai toujours dit que ces 4 derniers matches seraient décisifs. Il faut être tranquille, serein, déterminé. Rien n’est encore joué des 2 côtés. Aucun club n’est sûr de monter à l’heure actuelle. Je m’interdis de regarder les adversaires. Je l’ai demandé aux joueurs également. Il faut simplement jouer les matches et tout mettre en œuvre pour les gagner. J’ai une extrême confiance en ce groupe. Cela n’a pas été modifié d’un seul iota malgré les 2 dernières rencontres. J’ai toujours autant d’estime pour eux.
« Nous sommes dans la situation que l’on souhaitait »
Cette situation est-elle pesante au quotidien ?
Non, on attendait cette situation. Nous sommes dans un très grand club et il veut monter. La situation n’est pas plus pesante que le statut du club. Ce statut requiert une pression également. Nous sortons de 2 matches non satisfaisants sur le plan des résultats. Les matches tiennent à peu de choses. On a gagné certains matches qui ne méritaient pas d’être célébrés et on en perd, comme celui d’Auxerre, où on se demande comment on peut s’incliner. Le football tient à peu de choses. Nous sommes dans la situation que l’on souhaitait. Nous sommes positionnés dans la course.
Peut-on parler de déni par rapport aux problèmes rencontrés ?
Non. Vous savez il y a 2 types de personnes : ceux qui font des constats et se lamentent et ceux qui font des constats et tentent de trouver des solutions. Je suis plutôt dans cette philosophie là. Cela ne sert à rien de parler des absences ou des choses qui n’ont pas été. Aujourd’hui, il faut se focaliser sur le groupe à disposition et mettre en pratique notre jeu.
Propos recueillis par Mickaël Nys