Redescendu un cran plus bas sur le terrain depuis l’arrivée de Will Still à la tête de l’équipe, Adrien Thomasson retrouve peu à peu la lumière après un dernier exercice bien plus délicat. Avec la confiance du staff lensois, l’ancien Strasbourgeois enchaîne et prend plaisir.

Lensois.com : Adrien Thomasson, revenons d’abord sur le match face au Panathinaïkos. Vous en sortez victorieux, mais certainement avec beaucoup de fatigue…
Oui, c’était un match très intense, avec plusieurs moments différents. Avant le carton rouge (exclusion de Medina à la 20e minute), on était supérieur aux Grecs. Ensuite, on a dû faire plus d’efforts pendant 70 minutes, on s’est démené pour marquer ce deuxième but et conserver l’avantage. C’est un match européen, avec beaucoup d’intensité, une belle dépense d’énergie. Mais on s’était bien préparés cet été pour ça.

Et parlez-nous de votre nouveau rôle ?
Ça change pas mal de petites choses pour moi, que ce soit avec ou sans le ballon. Avec le ballon, je suis plus au cœur du jeu, je participe davantage à la construction des actions. Ça demande beaucoup de jeu simple et aussi moins de prises de risque, contrairement à ce qui pouvait être le cas auparavant, surtout la saison dernière. Défensivement, ce sont des efforts totalement différents. Je dois venir supporter la défense, être présent tout en apportant des projections offensives. Mais c’est un poste qui me plaît beaucoup et où je prends beaucoup de plaisir, même s’il demande beaucoup d’efforts.

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On vous sent plus épanoui…
Oui, je prends plus de plaisir à ce poste. C’est l’histoire d’une carrière et du football : il y a toujours des postes où l’on se sent mieux que dans d’autres. Déjà en fin de saison dernière ou même lors de la saison où on a terminé deuxième, j’avais déjà joué à ce poste à quelques reprises. Ce n’est pas quelque chose de nouveau pour moi, j’ai vite retrouvé des automatismes et des repères sur le terrain. Quand on enchaîne les matches, c’est toujours plus simple pour être dans le rythme et à 100 % de ses moyens.

Jeudi, vous avez évolué en double pivot avec Andy Diouf. Comment vous adaptez-vous ?
On doit toujours effectuer de petites modifications en fonction des joueurs avec qui on évolue. On sait bien qu’Andy est plus un joueur qui se projette vers l’avant, alors que Papy est un joueur qui assure vraiment l’équilibre de l’équipe. Cela demande quelques ajustements, mais pas tant que ça. Les principes de jeu restent les mêmes au final. Le coach nous demande les mêmes choses, que ce soit à moi, Papy, Andy, ou Hamzat qui vient d’arriver. Il y a pas mal de similitudes. Il faut toujours s’adapter à ce que le jeu et le scénario demandent, comme jeudi où il fallait davantage défendre à dix contre onze.