Un but somptueux, célébré paisiblement. Comme pour montrer qu’il tenait à s’excuser de son erreur passée sur le but concédé un peu plus tôt dans la partie. Adrien Thomasson a sonné la révolte, remis les siens dans le match, en tant qu’acteur majeur de ce RC Lens-Arsenal (2-1). Il le dit, pour lui, «ce furent les montagnes russes cette première mi-temps. Je me sentais plutôt bien dans ce match mais il faut reconnaître que sur ce but concédé, je suis clairement fautif. Ça a été difficile pendant quelques instants. Mais je m’étais dit qu’il fallait passer vite à autre chose. Soit on rebondit soit on s’écroule, j’ai réussi à faire la part des choses. C’est le but le plus symbolique que j’ai marqué dans ma carrière. Le but m’a redonné beaucoup de confiance, à l’équipe aussi. Après la pause, on a été consistant. Brice nous a sauvés une fois, pour moi la victoire n’est pas imméritée.»

Du caractère

Sa course, son placement, son geste. Tout était calibré. L’issue ne pouvait pas être autrement. «J’ai toujours fait du foot pour ce type d’action. C’était un geste où je me suis senti très relâché, je suis beaucoup le tennis et je sais qu’on est dans la zone sur ce geste là. On réalise pas trop sur le coup. Je voulais m’excuser pour le but concédé et j’espère que celui que je viens de marquer va redonner de la confiance et un élan. Ca montre le caractère de l’équipe, on est passé par des moments vraiment difficiles depuis le début de saison. Depuis le match de Séville, on a retrouvé nos valeurs, on est de nouveau difficile à jouer. Ça a été le tournant de ce début de saison. Quand on a le momentum dans le football, il faut le garder le plus longtemps possible. Maintenant, on veut enchaîner. On sait l’importance du derby pour nos supporters. Pour nous aussi parce qu’on manque de point.»

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