En cette période de fêtes, Lensois.com vous propose, comme à la même époque et pour la 19e année, son abécédaire du RC Lens. Dès à présent, poursuivons la série avec la lettre L comme Ligues européennes.

Le RC Lens a participé à deux compétitions européennes différentes en cette année 2024. Pour deux tours de barrage qui ne lui ont pas réussi. Le Racing, pour sa première confrontation européenne en matches aller-retour depuis 2007, est d’abord tombé de haut en Ligue Europa contre Fribourg après un parcours enthousiasmant en Ligue des Champions. Après un nul 0-0 à Bollaert, les Sang et Or semblaient à leur aise en Allemagne en menant 0-2 à la pause grâce à David Pereira Da Costa (28’) et Elye Wahi (45’+2). Mais les joueurs de Franck Haise ont commencé à trembler dès que Roland Sallaï a réduit le score pour une équipe allemande qui peinant à se montrer dangereuse (62’). L’édifice a fini par craquer, le Hongrois signant un doublé à la 92’, avant que Michael Gregoritsch ne vienne offrir une qualification renversante à Fribourg à la 99’ face à des Lensois en total manque de maîtrise.

Le Pana, le 2e gros coup de massue.

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On pensait que la leçon allait servir contre le Panathinaïkos pour les barrages de la Ligue Conférence. Et les Lensois ont d’ailleurs fait ce qu’il fallait en parvenant à l’emporter avec brio 2-1 à domicile contre le Pana en jouant longuement à 10 contre 11 après l’expulsion de Facundo Medina. Privés d’un Kevin Danso que l’on croyait en partance à Rome et de Medina suspendu, les Sang et Or ont été dominateurs tout du long à Athènes, dans une ambiance digne des grandes soirées européennes avec 60 000 personnes présentes au stade Olympique. Mais à l’image de ce penalty de Florian Sotoca repoussé à la 15’ par Dragowski, ils ont bien trop manqué d’efficacité offensivement comme défensivement pour ne pas finir par payer leurs errements, permettant à une équipe grecque pourtant largement à leur portée de l’emporter 2-0. Avec un 2e but fatal pris en contre à la 85′ par Tete à la suite d’une action sur laquelle les Lensois étaient presque tous partis à l’abordage, alors qu’une prolongation se dessinait et qu’il n’y avait pas le feu… De quoi laisser de gros regrets.