Actuellement les dirigeants du football français se déchirent au sujet de la répartition des droits TV. Les représentants des clubs « sans-grade » réclament une répartition plus égalitaire.
Le différentiel cette saison en France est de 1 à 4,1. C’est sur ce point que survient l’exemple espagnol. En 2010, la Liga présentait un différentiel énorme de 1 à 10 mais il a été restreint à de 1 à 3,5… pour des résultats probants puisque le championnat n’a jamais été aussi compétitif. Javier Tebas, président de la Liga, commente :
« Notre championnat est désormais plus disputé car nos clubs peuvent d’avantage retenir leurs joueurs. Cette saison, grâce au nouveau système de répartition, l’Atletico Madrid va toucher 108 millions d’euros alors que ce club n’avait que 45 millions en 2013. Résultat : ils ont pu garder Griezmann, Godin et Koke, qui seraient partis au Barça, au Real ou en Premier League anglaise si celui-ci n’existait pas. »
Autre différence avec la France, la Liga finance des matches amicaux à travers le monde pour Valence, du FC Séville ou encore l’Atletico Madrid, actionnaire du RC Lens, afin que son image ne dépende pas que du Real Madrid ou du FC Barcelone. L’exemple à suivre ? L’Espagne, grâce à son attractivité toujours plus renforcée, dispose désormais d’une manne de droits TV internationaux bien plus importante que la France avec 632 millions d’euros annuels contre 32,5 millions d’euros.
(Source : L’Equipe)