Gardien du RC Lens, Nicolas Douchez a rejoint la Ligue 2 en provenance du Paris-Saint-Germain. Un choix qu’il ne regrette à aucun moment.
Pourtant, même s’il était 3e gardien au PSG, son choix de faire à point le grand écart a pu surprendre. Il commente :
« Cela a pu surprendre mais je n’en suis pas mécontent. Je suis content d’être à Lens. L’intégration s’est super bien passée et je retrouve le terrain. Tout va bien, je prends du plaisir et je suis content de jouer au foot. Paris est un club où je me voyais finir ma carrière au départ, il y avait des discussions avec le président, avec Laurent Blanc, tous étaient unanimes pour que je reste. Il y a eu un changement de coach (ndlr : arrivée de Unai Emery) pendant l’été. Cela a chamboulé un peu les choses. Il avait une autre vision par rapport au poste de gardiens. On n’est pas là pour forcer la main d’un coach. Il avait ses idées et je ne faisais pas vraiment partie de ses projets. On s’est quittés en bons termes. Je n’ai pas eu de discussion avec le coach car ça n’avait pas lieu d’être. Il n’y a aucune rancœur, aucune déception. J’ai vécu des choses que je n’aurais pas pu vivre ailleurs, gagner des titres, jouer des finale. Je n’ai aucun regret. »
Passé de stades prestigieux à travers la Ligue des Champions à ceux de Ligue 2, il ne se retourne pas sur le passé :
« Il n’y a pas de nostalgie. Elle aura le temps de venir une fois la carrière finie. En venant à Lens, je savais très bien dans quels stades j’allais jouer. A domicile, je savais à quoi m’attendre et je ne suis pas déçu avec Bollaert. Je savais bien qu’il allait aussi y avoir quelques stades un peu champêtres mais ça fait partie du folklore de la Ligue 2 et c’est pour ça que j’espère aider le club à remonter. Il n’y a rien de péjoratif à dire folklorique mais parfois sentir la frite merguez pendant un match, ça rappelle la jeunesse ! »
(Source : L’Equipe Enquête)